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Le programme Erasmus +, pour apprendre dans d'autres pays de l'Union européenne a été lancé à la Cité Universitaire de Paris le 29 septembre 2014 en présence de la commissaire européenne en charge de l'Éducation, de la Culture, du Multilinguisme et de la Jeunesse Androulla VASSILIOU et de pas moins de quatre ministres , − Patrick Kanner (Ville), Najat Vallaud-Belkacem (Éducation nationale), François Rebsamen (Travail et Formation) et Geneviève Fioraso, (Enseignement supérieur).

Ce nouveau programme adopté par le Conseil de l'Union européenne réunit tous les programmes de l'Union européenne en faveur de l'éducation, de la formation, de la jeunesse et du sport. Il est doté d'une enveloppe de 14,7 milliards d'euros pour la période 2014-2020, soit une augmentation de 40 % par rapport à sa forme précédente, et « se concentre sur trois types d'action, à destination de tous les jeunes : une mobilité individuelle pour apprendre dans d'autres pays de l'Union, une coopération et des partenariats renforcés pour favoriser le partage d'expérience et un soutien des politiques publiques de chaque État membre. »
Il permettra à plus de 5 millions de jeunes européens d'étudier, de se former et de participer à des activités de volontariat à l'étranger. Aujourd'hui, dans un contexte de chômage massif en Europe – qui touche inégalement les Etats-membres mais où les jeunes sont les principales victimes, c'est un impératif.

Ce programme de mobilité apprenante à l'étranger s'adresse donc à tous les jeunes , qu'ils soient lycéens ou étudiants, apprentis, stagiaires de la formation professionnelle, mais également demandeurs d'emplois.

Il s'adresse également dans le cadre d'un programme de coopération, aux professionnels qui interviennent dans l'enseignement scolaire ou supérieur mais également dans la formation professionnelle ou l'éducation des adultes. Des programmes longs ( année scolaire ) ou intensifs ( de 10 jours à 6 semaines) sont possibles.

Pour la France le programme ERASMUS + est doté d'un budget de 150millions d'euros et passera à 250 millions en 2020. Les bourses seront plus élevées que dans le programme précédent (entre 200 et 350 euros par mois pour un étudiant avec conservation de la bourse nationale éventuelle, entre 350 et 500 euros pour un stagiaire). Un apprenti se verra financer son aller-retour sur une base forfaitaire et la préparation linguistique et recevra une allocation de 90 euros par semaine pour vivre sur place.

Laure COUDRET-LAUT qui vient d'être nommée directrice d'Erasmus + France éducation et formation le 25 janvier 2016 succède à ce poste Antoine GODBERT, à la tête de l'agence depuis novembre 2010.
Elle était, depuis 2011, conseillère Éducation, jeunesse, sport à la Représentation permanente de la France auprès de l'Union européenne. À ce titre, elle a notamment négocié pour la France le règlement du programme Erasmus + (2014/2020) et de nombreux autres textes européens liés à l'éducation, la formation, la jeunesse et le sport.

Dans cet entretien réalisé à la Maison de l'Europe à Paris, lors de la cérémonie de remise des labels européens des langues, Sébastien THIERRY, Directeur adjoint de l'Agence ERASMUS+ France – dont Educavox est partenaire - nous donne davantage de précisions sur le programme ERASMUS+

 

 Au moment où dans un contexte de crise l'idée d'Europe semble interroger un nombre important de français, les jeunes sont plus nombreux que jamais à communiquer par delà les langues et les frontières des Etats. Erasmus + semble un outil dont ils peuvent se saisir pour mieux apprendre les langues vivantes en étudiant à l'étranger. Les jeunes qui  "étudient ou se forment à l'étranger " et maîtrisent plusieurs langues savent qu'ils ont ainsi une meilleure employabilité.

Après que le XXe siècle aura construit au travers d'un rapport historique au passé une Europe où nombre de mythes se sont confrontés aux réalités, ce sont bien les jeunes des pays européens qui devront porter dans un contexte de mondialisation et de crise une nouvelle idée d'Europe, plus démocratique et plus fraternelle

Claude TRAN
Vice-Président de l'An@é

Dernière modification le jeudi, 07 décembre 2017
Tran Claude

Agenais de naissance Claude TRAN a été professeur de Sciences Physiques en Lycée, chargé de cours en Ecole d’Ingénieur, Inspecteur pédagogique au Maroc, chef d’établissement en Algérie comme proviseur du lycée français d’Oran ; en Aquitaine il dirigera les lycées Maine de Biran de Bergerac, Charles Despiau de Mont de Marsan et Victor Louis de Talence. Il a été tour à tour auteur de manuels scolaires, cofondateur de l’Université Sénonaise pour Tous, président de Greta, membre du conseil d’administration de l’AROEVEN, responsable syndical au SNPDEN, formateur IUFM et MAFPEN, expert lycée numérique au Conseil Régional d’Aquitaine, puis administrateurà l'An@é, actuellement administrateur Inversons la classe, journaliste à ToutEduc, chroniqueur à Ludomag.