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Sécuriser des dizaines de milliers d'écoles, de collèges, de lycées mais aussi des crèches, des haltes-garderies contre une possible attaque terroriste est sans doute utopique. Ce n'est cependant pas une raison pour ne pas prendre des mesures de sécurité et tenter de protéger notre bien le plus précieux: nos enfants.

Reconnaissons toutefois que la tâche est colossale, en raison notamment de la dispersion géographique, de la diversité des sites et de la multiplicité des intervenants.

Sans parler de l'harmonisation, de la coordination que de telles initiatives impliquent. Pas facile en effet de rompre avec une époque qui prônait l'ouverture de l'école sur la société. L'exigence de protection contre un danger extérieur a, au contraire, remis au goût du jour la "sanctuarisation" de l'institution.

Cette vigilance quotidienne va pourtant se heurter à des obstacles, des moyens financiers tout d'abord mais aussi une culture partagée du risque à tous les étages du système éducatif. De la formation à la gestion de crise, aux premiers secours, aux exercices de simulation, consignes, plans de protection, tout ce qui concourt à préparer les esprits et à faciliter l'intervention des forces de l'ordre et des secours est utile, bien sûr.

La question est de savoir si cette volonté de remise à niveau ira au-delà de l'affichage politique. Ce qui est souhaitable en revanche, c'est une mobilisation générale, sérieuse, efficace, inscrite dans la durée, sans être anxiogène. Un sacré défi !!!

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Figeac Patrick

Proviseur honoraire, bénévole à https://radiobastides.fr/ en Lot-et-Garonne, président d’une association intermédiaire par l’activité économique, auteur. Pour retrouver les chroniques et autres actualités : https://radiobastides.fr/