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Eidos 64, que mon inconscient vient d'écrire Eiros 64, a lieu mercredi 22 janvier 2020.

Le titre est "Tous différents, tous à l’école ? Misons sur l’@tout numérique"

Je suis toujours étonnée de la passion suscitée par l’introduction de la technologie dans la salle de classe.

En parallèle de toutes ces passions, lorsque le robot est arrivé dans la cuisine pour aider les professionnels de l’élaboration et la réalisation des recettes puis dans les cuisines domestiques, personne ne s’est inquiété des effets produits. Aujourd’hui la plupart des foyers est équipée en robots ménagers, parfois même connectés. Ils permettent de parfaire les gestes, d’assister l’humain sur des tâches complexes ou rébarbatives, et ont libéré de la place dans l'espace  matière grise pour laisser place à la créativité, à l’art de cuisiner. Il aide à franchir des étapes délicates et permet d'évoluer plus vite en cuisine. Reproduire des recettes complexes, inventer de nouvelles association, marier les saveurs et les textures... avec l'aide de la technique. La main humaine reste indispensable, elle est juste assisté par la technique pour parfaire l'art. Exactement comme ça pourrait être le cas en classe.  

Je comprends cependant l’inquiétude sur la connexion des données scolaires. 

Tout ce qui peut catégoriser un humain par rapport à d’autres et l’impossibilité de conscrire et confidentialiser pleinement l’information est effectivement interrogeable. 

Mais avant cette étape, bien des actions sont possibles. Ne pas s’en saisir pour des raisons idéologiques est pour le moins étonnant. Les intérêts de qui, quelles organisations sont-ils servis dans la résistance à l’aide apportée par la technologie scientifiquement éprouvée ? 

Est-ce que l’enjeu majeur n’est pas celui de faire société tous ensemble ? Si c’est le cas, comment est-il possible que des querelles dignes d’une cour de récréation d’école maternelle, et encore, en maternelle, les égos ne pèsent pas si lourds encore, puissent altérer les processus du NOUS ? Nous incluant de fait tous, toutes ?

Les intervenants sur les questions de l'école inclusive le matin :

Madgalena KOHOUT DIAZ : Vers une éducation globale et inclusive ? 

Professeure des universités en Sciences de l’Education à l’INSPE d’Aquitaine et chercheuse à l’Université de Bordeaux

Madgalena travaille sur la comparaison des systèmes scolaires en terme d’inclusion. 

Hé hé hé, oui, c’est l’occasion de se situer nous en tant que peuple-nation, dans l’inclusion-ou non, des enfants à besoin éducatifs particuliers. 

Sommes-nous les seuls à nous poser des questions sur l’inclusion ? Nous sommes-nous seulement posé la question de la façon de faire des autres pays, de nos voisins-cousins ?

Elle part des concepts, issus du vocabulaire et des conséquences de ce que nous nommons, et comment nous le nommons. 

Madgalena part des idéaux de la renaissance à l’ONU, nos lois votées ou pas, nos us et coutumes concernant l’inclusion. Elle parle système d’évaluation des handicaps au sens large. Quel poids des politiques publiques sur l’inclusion et le système d’inclusion des élèves ? 

Au niveau des établissements, quels biais habitent les parents des élèves sans besoins éducatifs particuliers lorsque des enfants à besoins éducatifs particuliers apprennent aux côtés de leurs progénitures ?  

Comment les équipes travaillent-elles ensemble à l’échelle de l’établissement, de l’académie, au niveau national ? La recherche est-elle liée à l’action sur le terrain ?  

Quels choix politiques et sociétaux sont nécessaires pour faire bouger les lignes ?

Est-ce que cette notion d’inclusion n’est pas en lien avec celle d’alter ego ? Autre moi, autre que moi ?

Ici une critique de son livre : http://philippe-gaberan.com/index.php/2018/08/18/leducation-inclusive/

Ici son intervention à la mission laîïque en avril dernier : https://www.youtube.com/watch?v=GQW1veOygyw

Noha NAJJAR : Apprendre différemment : TIC et troubles des apprentissages

Docteure en Sciences de l’Education, chercheuse à l’Université de Toulouse 

Je ne peux que vous inciter grandement à lire la thèse de Noha Najjar dont le titre est : “L’impact de l’usage des Tice sur l’apprentissage des enfants et jeunes dyslexiques, dysorthographiques et dyscalculiques : l’autonomie et l’estime de soi” :

https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-01358006/document

“Estime de soi” que dit le programme scolaire sur ce point ? 

Que dit la loi pour les enfants à Besoins Educatifs Particuliers ? 

Quels sont les chiffres de l'école inclusive depuis 2016 ? 

La moitié de la thèse de Noha Najjar est consacrée à la définition des termes inhérent à l'école inclusive et aux TICE. UNE MINE D'OR à mettre entre toutes les mains ! La deuxième partie est consacrée à l'impact des TICE et aux résultats de recherche.

Robert VOYAZOPOULOS: Evaluation psychologique : comprendre et accompagner les apprentissages des enfants/adolescents en situation de handicap

Psychologue et formateur à l’INSHEA : Institut National Supérieur sur le Handicap et l’Enseignement Adapté à Suresnes. 

Qu'est ce que la psychanalyse a laissé comme traces dans l'histoire de l'inclusion scolaire ? Dans l'histoire du handicap ? Dans sa percpetion ? 

Comment est-ce que l'institution scolaire est réformée par les lois successives ? 
Comment les enseignants sont-ils formés ? 

Y-a-t-il des liens entre les équipes médico-sociales et les équipes pédagogiques ? 

Quels sont les moyens financiers, humains mis en oeuvre ? Quels sont les besoins ? 

https://www.colloque-tv.com/colloques/societe-inclusive-et-solidaire-entre-ambition-et-realite-le-ditep-accelerateur-de-pratiques/comportements-difficiles-comportements-problemes-eleves-perturbateurs

https://www.canal-u.tv/video/ins_hea/robert_voyazopoulos_evaluation_des_situations_de_handicap_chez_l_enfant_et_l_adolescent.43901

Caroline HURON : l’enfant dyspraxique, du laboratoire à la salle de classe

Chercheuse à l’Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale, fondatrice de l’association Le Cartable Fantastique et membre du Conseil Scientifique de l’Education Nationale. 

Connaissez-vous le site du Cartable Fantastique ? NON ?! 

Il regorge de ressources indispensables ! https://www.cartablefantastique.fr/ 

Comment ça marche l’attention ? Est-ce que notre cerveau est capable de faire deux choses à la fois ? 

Quand on lutte pour déchiffrer les mots, est-ce qu’on peut comprendre le sens d’un texte ? 

Quand le geste d’écrire est particulièrement laborieux pour chaque lettre, comment rédige-t-on un texte entier ? “Le but de l’apprentissage de la lecture et de l’écriture, c’est que les enfants automatisent ces tâches, le but c’est que l’enfant ne pour ne plus prêter attention au déchiffrage des mots quand il lit et au traçage des lettres quand il écrit.”

Le Cartable Fantastique, en collaboration avec la recherche, élabore des outils pour que les enfants dyspraxiques puissent apprendre, comme les lunettes permettent aux myopes de voir.   

Caroline Huron dit quelque chose de trèèèès important : un enfant dyspraxique n’est pas défini par sa dyspraxie. 

Très cher élève dys, non, ton trouble dys ne te défnit pas. Ni aujourd'hui, ni demain. 

Aussi, lorsqu’on demande à un enfant d’accomplir une tâche, est-il en mesure de la faire ? 

https://www.youtube.com/watch?v=hNERzZDZT68

 

Dernière modification le mardi, 11 février 2020
Elbaz Jennifer

Vice-présidente de l'An@é.