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De futurs bacheliers se sont informés au Salon de L’Étudiant, organisé à Bordeaux, mais pas seulement pour les questions techniques. L’article paru dans " SUD-OUEST Dimanche " au lendemain du salon, est explicite.

Plusieurs salons dédiés aux étudiants sont proposés chaque année à Bordeaux.

Les organisateurs du salon du 11 novembre, au Palais des congrès, avaient choisi deux thématiques estimées incontournables : l’une consacrée à la santé, au social ainsi qu’au paramédical, l’autre axée sur les formations artistiques, la communication et le numérique. Il s’agissait de présenter les formations et les métiers censés recruter.

Des métiers porteurs

« Ces thématiques sont les plus porteuses et les plus demandées », expliquait Laure Julitte, commissaire de ce salon mis sur pied par le groupe L’Etudiant.

Hors le Greta, structure de l’Education nationale pour la formation des adultes, ce sont des écoles privées qui animaient les stands, une trentaine pour les formations liées à la santé, une cinquantaine pour celles de l’artistique et de la communication. Ces écoles établies localement, régionalement ou même nationalement, viennent au salon de Bordeaux afin de convaincre les futurs bacheliers. Ceux-ci ont répondu en nombre, en majorité des élèves de classes terminale, mais aussi de première et même des bac plus 1, initialement mal orientés !

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Suivre l’atelier « Quelles formations pour travailler dans le numérique et le multimédia ? » permettait ainsi d’intégrer les propositions de plusieurs écoles.

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Au-delà des informations concernant les modes spécifiques de formation aux trois écoles présentes à la table des intervenant(e)s, il est intéressant d’intégrer les « référents » sociaux et culturels considérés comme important pour être pris en compte et réussir dans notre civilisation numérique en mutation.

Quels référents ont été évoqués ? 

- Tous les métiers sont concernés par le numérique

- De nombreux métiers n’existent pas encore ? Il faut se former toute la vie.

- Les questions techniques sont intournables, mais pas seulement.

- Il faut se former à l’objet de la formation, mais en l’articulant avec le marketing, la communication et la compréhension de l’environnement des internautes.

- S’insérer dans les métiers du « digital » implique, en particulier, dans les jeux vidéos, de lier toutes les formes d’expression : texte, son, vidéo, images,...

- Toujours tenir compte du trafic Manager, donc analyser toutes les trafics des « clients ».

- Devenir « Community manageur » implique d’intégrer toutes les dimensions des réseaux sociaux.

- Les compétences des  étudiants et donc futurs professionnels obligent à articuler des compétences sur le management, le marketing, l’artistique et les technologies.

- Tous les outils du numérique sont « créatifs » par essence et le besoin de la créativité est incontournable.

- Il est suggéré d’écrire textes et ajouter photos ou interview dans les blogs que chacun doit savoir dominer.

- Un gros travail de « veille » sur notre monde numérique est « incontournable ».

- Il faut, au minimum, connaitre l’anglais, même si la connaissance de langues d’Asie est un investissement judicieux.

- La mobilisation de toutes les nationalités est appréciée.

- Ne jamais oublier de prendre du recul et le besoin de « philosopher » est suggéré.

- Dans les formations, communes à toutes et tous,  l’intérêt des projets personnels est mis en avant.

- Trouver du travail ensuite implique la relation avec les entreprises, les sart-ups, les tiers lieux.

- Ont été cité trois secteurs en expansion autour du numérique : le tourisme, la viticulture, la culture.

En conclusion, au-delà des programmes de chaque école, il a été formulé plusieurs fois trois qualités pour être recruté :

Etre polyvalent, Savoir s’adapter et Dominer sa communication. 

Bien évidemment en se référant au site du salon :

 Bordeaux - Salon des Formations Artistiques, Communication et ...

 www.letudiant.fr/.../salons/bordeaux-salon-formations-artistiques-communication-nu...

On peut voir le nombre important d’écoles “privées” qui investissent ces domaines avec l’objectif de former de futurs « décideurs » de notre société.

Les référents sociétaux, en plus des questions techniques sont révélateurs des choix faits.

Chaque strate de l’éducation au numérique, public ou privé, doit pouvoir s’en servir !

Marcel Desvergne

Dernière modification le vendredi, 08 décembre 2017
Desvergne Marcel

Vice-président de l’An@é, responsable associatif accompagnant le développement numérique. Directeur du CREPAC d'Aquitaine,  Délégué général du Réseau international des universités d'été de la communication de 1980 à 2004, Délégué général du CI’NUM -Entretiens des civilisations numériques de 2005 à 2007, Président d’Aquitaine Europe Communication jusqu’en 2012. Président ALIMSO jusqu’en 2017, Secrétaire général de l’Institut du Goût de la Nouvelle-Aquitaine.