Imprimer cette page

Participer à cette 3ème édition à Couthures-sur-Garonne, permet de prendre en compte cette nécessité de prendre le temps de comprendre les riches mais complexes relations entre les professionnel(e)s des informations et médias et les citoyen(e)s de notre société en évolution.


festiv18la1

Sous la responsabilité de Gilles van Kote, directeur délégué au Monde qui indique que pendant ces 3 jours les barrières vont tomber entre les festivaliers, les journalistes, et les acteurs de l’actualité autour de tous les sujets comme le métier de journaliste,  la transformation du paysage de l’information et des médias.

Plusieurs thématiques se sont croisées :

image001

-       Après=Metoo

-       Les chemins de l’exil

-       Journalisme et politique

-       Education à l’information

-       Journalisme et histoire

-       Vivre avec les robots

-       Le futur du vin

-       Des ateliers Enfants/ados

-       Le off avec en particulier l’Apéro Sud-Ouest et un ensemble de moments culturels et d’événements.

Suivre deux « Apéros Sud Ouest » et leurs thématiques :« Le journalisme de solutions » et « Les Jeunes et le journalisme » animés par Olivier Plagnol permet d’intégrer quelques réalités de la presse.

Le journalisme de solutions :

Les mises en valeur dans « Les gens qui sèment » intégré dans Le Mag, supplément de fin de semaine du journal SUD OUEST a pour objet d’aller à la rencontre de celles et ceux qui font bouger leur village.  www.sudouest.fr. 38 reportages dans des communes de la région ont, entre octobre 2017 et juillet 2018 marqués cette saison de gens qui sèment.

L’idée que le papier est incontournable, à coté et avec le web a été évoquée plusieurs fois. Certaines personnes indiquant que c’était même meilleur et que c’est ainsi qu’un journal régional jouait son rôle dans le milieu rural.

Agir avec les journalistes, les bloggeurs, les auteurs est une stratégie offensive. Chacun a toujours quelque chose à apporter à ses voisins et, au-delà des rencontres physiques, les médias apportent un vrai complément. La création de « tiers lieux », de « cafés associatifs », d’ « épiceries collectives », comme évoqué, montrent les solutions actuelles de la vie sociale en changement. Et leurs actions s’amplifient si, en plus ils sont « branchés », via les réseaux sociaux avec leur environnement proche et lointain.

La prochaine saison, le Mag traitera du milieu urbain, où les bonnes idées foisonnent aussi.

Les jeunes et le journalisme :

En présence, en particulier de Gérard Davet, journaliste au Monde, d’Arnaud Schwartz directeur de l'Institut de Journalisme Bordeaux-Aquitaine et d’Ariane Puccini, cofondatrice du collectif de journalistes Youpress et de jeunes en phase de devenir journaliste.

L’envie de « jeunes » de devenir journaliste, tant dans des groupes produisant des journaux, des sites, des radios, des réseaux, des images et vidéo est réelle.

Les deux questions posées par l’animateur Olivier Plagnol sont explicites : « La profession de journaliste est-elle vraiment décriée ? » et « Etre journaliste fait-elle rêver les jeunes ? ».

Arnaud Schwartz  répond positivement, tout en indiquant qu’au dernier concours d’entrée de l’IJBA, pour 36 places il y eu 913 candidats…

Gérard Davet confirme que ce métier fait envie et intéresse. La multiplication des écoles de journalisme, publique et privée en est la preuve. Et leur mise en valeur est réelle.

Ariane Puccini indique qu’il faut totalement intégrer toutes les formes de journalisme en prenant en compte les nouvelles manières de « consommer » l’information.

Le rôle des journalistes est bien de « Comprendre et de faire comprendre ! » c’est une exigence du public et encore plus des plus jeunes qui ont besoin de « tri » pour gérer leurs univers immatériels. Les jeunes journalistes ont besoin de créativité, de propositions, de pouvoir manier toutes les technologies existantes (tous supports) avec un besoin de déontologie que leur donne le statut de journaliste.

Un besoin de diversité sociale est aussi formulé. Et implicitement certains s’interrogent sur le fait que les écoles publiques, dans les faits, permettent la création d’écoles privées, car elles n’intègrent pas les réalités d’aujourd’hui face au monde du numérique.

Ainsi la demande d’école, lieu à penser le journalisme de demain est exprimée. Les échanges se terminent par un besoin de gérer au mieux le digital présent, d’envisager comment y présenter l’information et d’intégrer le data-journalisme comme une pièce centrale de la formation.

Au fond,  être journaliste fait rêver les jeunes ! Ce débat fait du bien pour saisir l’évolution de la presse papier, comme digitale.

 

Dernière modification le mardi, 30 octobre 2018
Desvergne Marcel

Vice-président de l’An@é, responsable associatif accompagnant le développement numérique. Directeur du CREPAC d'Aquitaine,  Délégué général du Réseau international des universités d'été de la communication de 1980 à 2004, Délégué général du CI’NUM -Entretiens des civilisations numériques de 2005 à 2007, Président d’Aquitaine Europe Communication jusqu’en 2012. Président ALIMSO jusqu’en 2017, Secrétaire général de l’Institut du Goût de la Nouvelle-Aquitaine.