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La ministre de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, s'est rendue au collège de Staël à Paris dans le cadre de la mise en œuvre du nouvel enseignement moral et civique

Jacques TOUBON, Défenseur des droits, et Dominique ATTIAS, Bâtonnière de Paris, Présidente d'InitiaDroit, étaient présents et ont signé à cette occasion des conventions pour renforcer leur partenariat avec le ministère dans le cadre de la grande mobilisation de l'École pour les valeurs de la République.
Virginie HAUER la principale du Collège a accueilli la ministre devant le panneau accroché à l'entrée de l'établissement et réalisé par les élèves de 3ème 3.

Chaque année, les 3èmes réalisent un panneau installé de façon éphémère afin de laisser une trace de leur passage dans le collège avant de partir au lycée. Cette année, ils ont décidé de répondre à l'invitation de l'équipe de bénévoles de la Grande Lessive qui proposait pour l'édition d'octobre 2015 « de réfléchir et faire collectivement une « OEUVRE d'ART».» sur le thème : «la tête en bas »

Le résultat final ? "Nous sommes tombés sur la tête" : un oxymore....un panneau de visages renversés différemment semblables !

Les invités du collège se sont immergés dans une séance d'enseignement moral et civique avec une classe de 3ème avec l'intervention sur la transmission des valeurs de la République par une avocate bénévole du réseau InitiaDroit .
Puis ils ont participé à une table ronde sur la transmission des valeurs de la République avec des membres de l'équipe éducative, des élèves et des parents d'élèves.

 


Najat VALLAUD BELKACEM a répondu enfin aux questions des journalistes présents :

Comment défendre les valeurs de la République dans un système éducatif devenu très inégalitaire voire ségrégatif ?
Qu'est-ce qui a vraiment changé depuis un an ? Les enseignants ont-ils été formés à la laïcité ?
La perception de la laïcité a-t-elle changé du point de vue des élèves ?
Ce sont de jeunes  précieuses élèves raconte-t-elle, qui m'ont fait prendre conscience que les choses progressaient, lorsqu'ils m'ont dit : « grâce à tout le travail fait avec notre maîtresse, nous avons compris que la laïcité n'existait pas dans tous les pays, que c'était quelque chose de français....et du coup maintenant, on est fier d'être français. »

La ministre, affirmant que "la notion de laïcité avait été tellement dévoyée dans le débat public de ces dernières années que les élèves ne la comprenaient plus et pour beaucoup la vivaient comme une agression envers ce qu'ils étaient, notemment les élèves de confession musulmane " a rendu hommage aux enseignants sur les épaules desquels "pèsent de lourdes responsabilités" , qui "ont déjà le sentiment de faire beaucoup mais à qui on a demandé encore plus ".

"La laïcité est une valeur positive, précieuse, a-t-elle ajouté. C'est la valeur qui nous permet de vivre tous ensemble."

Claude TRAN

Dernière modification le dimanche, 08 novembre 2020
Tran Claude

Agenais de naissance Claude TRAN a été professeur de Sciences Physiques en Lycée, chargé de cours en Ecole d’Ingénieur, Inspecteur pédagogique au Maroc, chef d’établissement en Algérie comme proviseur du lycée français d’Oran ; en Aquitaine il dirigera les lycées Maine de Biran de Bergerac, Charles Despiau de Mont de Marsan et Victor Louis de Talence. Il a été tour à tour auteur de manuels scolaires, cofondateur de l’Université Sénonaise pour Tous, président de Greta, membre du conseil d’administration de l’AROEVEN, responsable syndical au SNPDEN, formateur IUFM et MAFPEN, expert lycée numérique au Conseil Régional d’Aquitaine, puis administrateurà l'An@é, actuellement administrateur Inversons la classe, journaliste à ToutEduc, chroniqueur à Ludomag.