Bien que manifestement destiné aux écoles primaire ou aux collèges (par son interface enfantine), cet outil peut être utilisé dans des classes plus avancées de secondaire, notamment selon la modalité suivante.
1. Création d’une classe "débat", avec deux ou plusieurs groupes (les débatteurs).

2. Création des critères (points forts et points faibles) correspondant aux attitudes ou aux compétences attendues dans un débat.

N.B. : comme souvent, il peut être très intéressant pédagogiquement d’élaborer ces critères avec les élèves.
2. bis. Les groupes d’élèves préparent leur argumentation.

J’ai la chance de disposer de deux tableaux blancs installés au fond de la salle de classe. Les élèves peuvent y élaborer leurs arguments durant le temps imparti (chaque groupe ayant reçu une position à défendre en réponse à une question philosophique).
L’organisation du débat pourra ensuite prendre différentes formes, selon les choix pédagogiques (un élève représentant chaque groupe, prises de paroles successives, etc.).
3. Attribution des points forts et des points faibles durant le débat.


N.B. : il peut être intéressant ici de prendre assistance de deux élèves pour attribuer les points durant les débat, ou même de leur confier cette tâche. On peut aussi transcrire ces éléments sous forme de grilles imprimées et demander aux élèves non débatteurs d’attribuer les points positifs et négatifs.
4. Durant le débat, les scores peuvent être vidéo-projetés.

Ceci peut "ludifier" l’activité. De plus , lors de l’attribution des points, des sons peuvent être émis.
5. Après le débat, les scores finaux peuvent être visualisés et discutés.

Si vous avez des remarques et/ou des questions, ou si vous avez vous-même déjà expérimenté des dispositifs analogues, n’hésitez pas à en discuter ici.
Merci.
Initialement publié sur mon blog le 20 février 2014