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Publié sur le site Stratégie.gouv : Pour élever le niveau de compétences de sa population active, pour lutter contre l’échec et la fréquence des réorientations en début de parcours dans le supérieur ...

ainsi que contre les inégalités sociales d’accès aux diplômes, la France doit prêter une attention particulière à la transition qui intervient au moment du baccalauréat, de l’enseignement secondaire à l’enseignement supérieur.

Face aux difficultés que rencontrent de nombreux étudiants pour s’orienter vers une formation dans laquelle ils ont de réelles chances de réussir, il importe de renforcer la continuité des enseignements de part et d’autre de cette frontière.

Pour y parvenir, deux options peuvent être envisagées 

  • la création, dans le cadre actuel, de plusieurs filières intégrées à cheval entre le lycée et le supérieur, visant notamment à favoriser la réussite des bacheliers professionnels ;
  • la mise en place d’enseignements modulaires aussi bien avant qu’après le baccalauréat, permettant aux élèves et aux étudiants de construire à la carte leur parcours de formation, en fonction de leurs aspirations et des compétences qu’ils acquièrent et certifient au fil des modules suivis.

Améliorer la réussite dans les études supérieures : un enjeu fondamental pour la décennie à venir

Les travaux conduits par France Stratégie sur les questions de travail, d’emploi, de compétitivité et de numérique ont tous mis en évidence un déficit français en matière de compétences. Ce handicap est manifeste au vu des enquêtes internationales : résultats moyens au test PISA qui mesure les acquis des élèves du secondaire, résultats médiocres au test PIAAC qui mesure les compétences des adultes. L’accès à l’enseignement supérieur et la capacité à y obtenir des diplômes sont en outre marqués par de profondes inégalités.

Au-delà des efforts à accomplir en matière d’enseignement scolaire pour les plus jeunes et de formation pour les adultes déjà entrés sur le marché du travail, notre pays doit impérativement améliorer la capacité des élèves à poursuivre des études supérieures[1].

En effet, si les taux d’échec dans le supérieur sont inférieurs à la moyenne de l’OCDE (32 % en 2011), ils demeurent toutefois à des niveaux élevés : 20 % des étudiants ayant commencé des études supérieures en sortent sans avoir obtenu de diplôme, soit 75 000 jeunes par an[2]. De plus, la proportion de diplômés y progresse peu depuis dix ans. Or les conditions d’insertion sur le marché du travail sont directement liées au niveau de formation atteint par les jeunes, avec une situation plus favorable pour les diplômés du supérieur mais variable selon le diplôme et la spécialité.

Suite de l'article : http://www.strategie.gouv.fr/publications/20172027-transition-lycee-enseignement-superieur-actions-critiques

 

Dernière modification le jeudi, 19 janvier 2017
An@é

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