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Jean-Paul Escande a été l'invité d' IRASCA pour une conférence qui a eu lieu à l'Ecole Nationale Supérieure de Cognitique (ENSC-INP Bordeaux) le 20 avril à Talence en Gironde.

Il est pionnier dans le domaine de l’hospitalisation ambulatoire, responsable du service de dermatologie de l’hôpital Cochin, dans lequel il a développé la lutte contre le mélanome malin et le sida, appréhende la biologie de manière inédite, celle du cancer en particulier et la réalité de l’esprit.

Tout cela l’a amené à développer une nouvelle approche des problèmes environnementaux. Il est d’un profond humanisme.

Ecole et entreprises

Face à l’évolution de la biologie, des entreprises et du péril environnemental, Jean-Paul Escande estime qu’aujourd’hui la partie n’est pas parfaitement engagée et que les entreprises doivent intervenir comme moteur de la politique à définir.

Au nom de la biologie et du raisonnement médical, il faut réconcilier les entrepreuneurs désireux de satisfaire le désir de « puissance » de l’être humain, avec les écologistes préoccupés par la « sécurité ». C’est selon lui un devoir intellectuel et pratique.

Il a décidé de fonder une « Ecole de médecine environnementale ». Selon lui, la médiatisation seule, ne peut plus contribuer à la diffusion des informations. Il faut également préparer les esprits à les recevoir et seule l’école peut y prétendre.

Mais, à l’heure du transhumanisme, il est indispensable de résoudre un problème préalable : celui des rapports entre la biologie et la technique. Autant dire de l’intelligence naturelle imputée à l’ADN à l’intelligence artificielle.

Le paradoxe du progrès

Il cite un livre essentiel « Le paradoxe du progrès - Le monde en 2035 vu par la CIA » édité en janvier 2017 et qui nous oblige à une adaptation créative en développant la technologie. L’intelligence, la culture et les relations sociales forment un trio incontournable pour rester « maitre » de notre monde.

A l’aube du transhumanisme mondial nous ne devons jamais oublier la biologie « bousculée » par les technologies numériques. C’est bien ce couple biologie-technologies qui mène le monde vers lequel nous allons.

 Marcel Desvergne

Dernière modification le mercredi, 25 avril 2018
Desvergne Marcel

Vice-président de l’An@é, responsable associatif accompagnant le développement numérique. Directeur du CREPAC d'Aquitaine,  Délégué général du Réseau international des universités d'été de la communication de 1980 à 2004, Délégué général du CI’NUM -Entretiens des civilisations numériques de 2005 à 2007, Président d’Aquitaine Europe Communication jusqu’en 2012. Président ALIMSO jusqu’en 2017, Secrétaire général de l’Institut du Goût de la Nouvelle-Aquitaine.