Pour le chef de l'Etat il s'agit de "faire en sorte que l'organisation des journées de nos élèves soit plus favorable à leur développement et aux apprentissages et qu'un équilibre puisse ainsi faciliter la vie des familles"
Après la réforme contestée de 2012 après les débats houleux autour de la semaine de quatre jours qui ont perturbé beaucoup de conseils d'école, la sempiternelle question des rythmes revient sur le devant de la scène.
Nous savons toutes et tous que l'allègement de la journée de classe se traduira inéluctablement par une diminution des vacances scolaires avec en filigrane la question de la prise en charge des élèves pendant les temps périscolaires. Or, nous avons déjà expérimenté les Contrats d'aménagement du temps de l'enfant, puis les Temps d'activités périscolaires, qui ont été financés le premier par l'Etat, le second par les collectivités locales et dans des conditions parfois surréalistes. Au moment où l'argent devient rare aborder une fois encore cette problématique ne nous apparait guère sérieux. A moins qu'il ne s'agisse d'un grand exercice d'esbroufe pour faire oublier qu'un des véritables enjeux de l'école, c'est d'arriver à recruter assez de professeurs ce qui est loin d'être le cas, de bien les former ensuite ce qui essentiel si nous voulons avoir un système éducatif de qualité.
Ne soyons pas dupes. Nous savons ce que le président a fait des propositions sur les diverses conventions !! Rien ou presque !! Le plus grave c'est que pendant ce temps notre école s'effondre et nous regardons ailleurs.
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Dernière modification le lundi, 12 mai 2025