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La soirée du 25 janvier était une soirée festive à la CNIL, puisque l’on y célébrait par la voix de grands noms de la vie publique française : deux ministres (Nathalie Loiseau, Mounir Mahjoubi) une ex-ministre (Axelle Lemaire), des chefs d’entreprises (Thierry Breton, Frédéric Mazzella), des associations (Malik Salemkour, président de la Ligue des droits de l’Homme), un maire (André Santini), un écrivain (Erick Orsenna), un philosophe (Raphaël Enthoven), un artiste (Plantu), Chawki Gaddès, président de l’autorité de protection des données de Tunisie, et d’autres encore.

Ils étaient tous venus témoigner et rendre hommage à la jeune, mais déjà vénérable institution autour de sa présidente Isabelle Falque-Pierrotin qui avait lancé les invitations.

 

Un vibrant hommage aux 40 ans de la CNIL au service des libertés

Un rappel s’impose : la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) de France, autorité administrative indépendante française, assure depuis 40 ans la protection des libertés des citoyens à l’occasion des usages de l’informatique.

La CNIL est chargée de veiller à ce que l’informatique soit au service du citoyen et qu’elle ne porte atteinte ni à l’identité humaine, ni aux droits de l’Homme, ni à la vie privée, ni aux  libertés individuelles ou publiques. Elle exerce ses missions conformément à la loi n°78-17 du 6 janvier 1978[1] modifiée le 6 août 2004. Pour en percevoir la portée fondamentale il convient de rappeler les termes de l’article premier de la Loi Informatique et Libertés :

" L’informatique doit être au service de chaque citoyen. Son développement doit s’opérer dans le cadre de la coopération internationale. Elle ne doit porter atteinte ni à l’identité humaine, ni aux droits de l’homme, ni à la vie privée, ni aux libertés individuelles ou publiques. "

La grande affaire de l’année demeure la transposition dans la vie publique, des entreprises et des administrations du RGPD (Règlement général sur la protection des données), un nouveau règlement européen[2] qui introduit une série de mesures fixant le cadre juridique relatif à la protection des données personnelles au sein de l’Union européenne. Il s’agit de renforcer les droits des citoyens de l’UE et de leur accorder plus de contrôle sur leurs données personnelles. L’échéance est fixée au 25 mai 2018.

Dans le droit fil de cette action, l’An@é participe au collectif collectif Educnum, initié par la CNIL,  qui réunit aujourd’hui près de 70 acteurs du monde de l’éducation, des associations de parents d’élèves, des fondations d’entreprises, et qui, grâce à son site www.educnum.fr et à sa présence sur les réseaux sociaux, propose de nombreuses ressources pédagogiques  et promeut les actions en faveur  d’une éducation citoyenne au numérique.

Un référentiel international à destination de la formation des élèves

Dans le cadre de l’Éducation, et au plan international,  le premier  référentiel international de formation des élèves à la protection des données, a été adopté à l’initiative de la CNIL, par l’ensemble des autorités de protection des données   et en cours de déclinaison nationale dans les programmes  scolaires.

A l'occasion de ses 40 ans, la CNIL vous propose une sélection d'archives vidéo concoctée par l'INA ! Ces temps-forts télévisuels retracent l'action de la CNIL et  les grands sujets qui ont marqué son histoire.

CNIL 40

Pour visionner l’archive :

https://www.cnil.fr/fr/archives-la-cnil-40-ans-au-service-des-libertes

Educnum, articles sur Educavox :

https://www.educavox.fr/les-reportages/content/283-educnum/


[1] « Loi n°78-17 du 6 janvier 1978 relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés ».

[2] Règlement (UE) 2016/679 du Parlement Européen et du Conseil du 27 avril 2016 relatif à la protection des personnes physiques à l'égard du traitement des données à caractère personnel et à la libre circulation de ces données, et abrogeant la directive 95/46/CE (règlement général sur la protection des données)

Dernière modification le vendredi, 02 février 2018
Pérez Michel

Président national de l'An@é de 2017 à 2022. Inspecteur général honoraire de l’éducation nationale (spécialiste en langues vivantes). Ancien conseiller Tice du recteur de Bordeaux, auteur de nombreux articles et rapports sur les usages pédagogiques du numérique et sur la place des outils numériques dans la politique éducative.