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Du projet "deep dream" de Google à l’ouverture d’un musée spécialisé à Zurich, l’art numérique développe un modèle d’affaires en rupture complète avec les canons du marché de l’art. Explications.

Par Fabrice Delaye : http://www.bilan.ch/techno/lart-entre-disruption-numerique

Le tableau électromécanique de 7,5 tonnes qui a affiché les horaires des trains de 1998 à 2015 dans le hall de la gare de Zurich est devenu une pièce de musée. Reprogrammé par les artistes tessinois Andreas Gysin et Sidi Vanetti, ses centaines de palettes exécutent un ballet mécanique composé de sons, de noms de gares, de numéros de quai et d’horaires dans le hall d’un gratte-ciel du quartier branché de Zurich West.  

Clou de la première exposition du musée consacré aux arts numériques, le MuDa, qui a ouvert ses portes en janvier dernier, ce tableau exprime assez bien ce qu’est l’art numérique. Ses interfaces ne se limitent pas aux écrans. Ses productions peuvent s’expérimenter à l’instar des installations contemporaines de Pe Lang ou des spectacles vivants d’Adrien M et Claire B. Les artistes numériques s’approprient une palette de technologies, allant des capteurs de l’internet des objets aux imprimantes 3D pour rendre leurs créations participatives et interactives. Ou pas. Leur dénominateur commun, c’est qu’en lieu et place du pinceau ou du burin, l’outil des artistes numériques, c’est le code informatique.

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Auteur : Fabrice Delaye

Dernière modification le mardi, 29 mars 2016
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