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Les Emplois Avenir Professeur permettaient à des jeunes d’origine modeste de poursuivre leurs études, de préparer les concours de recrutement de l’enseignement. Pour cela, ils bénéficiaient de 12 heures de service par semaine. Nous en parlons au passé car ce dispositif est aujourd’hui en voie d’extinction, doucement, discrètement. Et pourtant !!! Il était efficace, confortait des vocations et préparait les futurs collègues à l’exercice d’un métier de plus en plus difficile.

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L’Education nationale a-t-elle tellement de candidats au concours pour mettre ainsi un terme à ce qui était considéré comme un pré-recrutement ? Peut-on se passer de jeunes professeurs motivés dans nos établissements scolaires ?? A-t-on le droit de briser leur rêve ? Ce dispositif faisait de l’enseignement un ascenseur social ; au moment où la » lutte des places » fait rage, était-ce vraiment nécessaire de l’arrêter ? Et enfin, peut-on se passer de ces nouveaux « hussards noirs’ qui apportaient vivacité d’esprit, motivation, soutien dans les classes ?

La réponse est malheureusement oui !!!

Figeac Patrick

Proviseur honoraire, bénévole à https://radiobastides.fr/ en Lot-et-Garonne, président d’une association intermédiaire par l’activité économique, auteur. Pour retrouver les chroniques et autres actualités : https://radiobastides.fr/