Un monde en mutation où de nouveaux modèles découverts ou accélérés par la pandémie mettent sous pression ceux qui existaient auparavant. Que faire de cette autonomie nouvelle ?

« Face au présent, nous restons réceptifs et fascinés. Le passé, lui, est plus facilement situable, ou du moins en avons-nous concocté l’illusion ; quant à l’avenir, tout incertain qu’il soit, il semble toujours lointain. C’est l’invité qui, à jamais, arrivera un tout petit peu plus tard. » Hisham Matar, Un mois à Sienne, 2019

Extrait de la version numérique du livre des tendances 2022 de l’Observatoire Netexplo « Unscripting Tomorrow » par Sylvain Louradour, Directeur associé de Netexplo.

Cet article est la suite d’une réflexion entamée en novembre 2021 dans un premier texte intitulé Éduquer au numérique d’accord. Mais pas n’importe lequel et pas n’importe comment. J’y défendais une éducation au numérique traitant le numérique comme un fait social total, éminemment politique, économique et culturel. Et j’encourageais à une éducation plus engagée, plus critique. Vis-à-vis de la numérisation totale, sans réflexion et sans débat démocratique, de notre société d’une part. Et de la domination hégémonique de plateformes toxiques d’autre part.

Être nommé en Segpa est souvent vécu avec angoisse par les professeurs débutants. Alors qu’ils imaginaient enseigner en école élémentaire, ils sont affectés au collège face à des adolescents en grandes difficultés. Que ce soit par choix ou par défaut, tout enseignant qui arrive en Segpa peut se sentir démunis et se pose beaucoup de questions. Je m’appelle Maximilien Lambart, je suis enseignant spécialisé en SEGPA dans l’académie de Rouen et j’exerce depuis 5 ans auprès des élèves à besoins éducatifs particuliers en SEGPA.

Comment aborder les sujets délicats ou les événements dramatiques liés à l’actualité dont les enfants reçoivent les échos ? Comment accueillir leurs émotions face à ces événements ? Et pourquoi est-ce important que l’école puisse le faire ? En même temps, comment ne pas générer plus d’anxiété encore, notamment chez les plus jeunes, et faire quelque chose de ces émotions ?

Vous êtes curieux de ce qui se passe de plus créatif et innovant en éducation au Québec ?  C’est Sortie de classe qu’il faut consulter, cette émission web entièrement consacrée à l’éducation, en direct sur la page Facebook  et sur la chaîne Youtube du Centre d’apprentissage Ludoka les mercredi de 19h30 à 20h30, heure de Montréal. Les émissions passées sont disponibles en ligne https://www.ludoka.ca/sortiedeclasse et même en Balado-diffusion sur Spotify et sur Balado d’Apple-Pierre qui roule.

Dans l'expression " éducation populaire " nous trouvons en premier lieu le mot " éducation ". Faire grandir, accompagner celui ou celle dont nous avons la charge est notre  première mission,  avec deux exigences essentielles : nul ne peut apprendre à la place de l'autre qui doit  mobiliser son potentiel, ses ressources pour faire la moitié du chemin. 

Ces dernières années, les conditions d’enseignement et d’apprentissage ont beaucoup évolué avec l’importance croissante du numérique et la modification du rapport au temps et aux espaces d’apprentissage. Or, pour de nombreux professionnels de l’éducation, ces évolutions peuvent engendrer des difficultés d’apprentissage pour les élèves en situation de distanciation. Dans un contexte d’enseignement à distance, comment permettre aux enseignants d’être le plus possible présents pour leurs élèves, même en étant physiquement éloignés d’eux, et qu’en retour, les élèves se sentent proches de leur enseignant sans que les environnements numériques d’apprentissage ne fassent écran ?

Comment répondre aux questions et aux angoisses générées par la guerre en Ukraine dans les classes ? Comment accompagner les enseignants ? Comment accueillir les élèves allophones venus d’Ukraine ? C’est à ces questions que répondent les initiatives lancées par Réseau Canopé, opérateur de la formation des enseignants.