Nous ne sommes pas les enfants de nos parents, nous sommes les enfants d'une époque" écrivait Goethe. Des enfants qui entendent souvent parler de violence, de dérèglement climatique, de chômage, de précarité, de récession, de crise. Comment évoluer dans de telles conditions?

Voici donc l’année scolaire 2016 – 2017 avec son lot de nouveautés,  programmes, règles,  consignes, avec des échéances électorales et des crispations sociales en vue. Dans un contexte international  inquiétant, dans une période de doutes et de transformations technologiques et sociétales, s’annonce t- elle comme celle de tous les dangers ?

Expérimenter en classe la création d’une entreprise de l’Economie Sociale et Solidaire (ESS) par des élèves, qu’il s’agisse d’une association, d’une coopérative ou d’une mutuelle.

Le climat scolaire concerne toute la communauté éducative : élèves, personnels, parents. C’est une responsabilité collective. C’est la construction du bien vivre et du bien être pour les élèves et le personnel de l’école. Le défi est d’implanter des pratiques dans le quotidien.

Article publié sur le site : http://affordance.typepad.com/mon_weblog/ Ertzscheid Olivier, «Des Pokémons en #Burkini», Affordance.info, ISSN 2260-1856. 18/08/2016. CC

Quel est le point commun entre :

• le jeu PokemonGo
• le Burkini (burquini ?)
• une plage
• un village
• un musée
• une propriété privée
• un espace public

C'est simple. Indice ? OK.

La rentrée 2016 va se faire dans des établissements scolaires sous haute surveillance, haute et peut-être dérisoire…mais il est important d’assurer la sécurité des élèves et des personnels, ou, du moins la plus grande sécurité possible. Pourtant, une fois les portes des classes soigneusement refermées, une fois connaissance faite, il va être nécessaire de revenir sur le pourquoi des contrôles renforcés et de la présence des gens en arme à l’extérieur.

L’économie numérique crée de la richesse à partir de presque rien, c’est-à-dire avec un investissement matériel minime.

Nous sommes des humains qui évaluons notre vie à partir de l'effet que nous produisons sur les autres. C'est cette reconnaissance qui nous donne le sentiment d'exister. Pour cela, nous avons besoin de recevoir un savoir pour le redonner à quelqu'un d'autre. Nous sommes des passeurs de sens en quelque sorte. Tout système social est constitué de savoirs: savoir-être, savoir-faire, savoir-vivre, savoirs académiques. Or, le capitalisme consumériste et pulsionnel a contribué à détruire insidieusement tous les circuits de transmission, par le biais des médias de masse d'abord, des réseaux sociaux ensuite et très récemment du big-data.