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Marylène Patou-Mathis : L’invisibilité des femmes dans l’histoire de l’évolution humaine

Conférence à l'Université de Poitiers avec Marylène Patou-Mathis, Directrice de recherche émérite au CNRS, UMR 7174 : Et si, contrairement à la vision patriarcale de la préhistoire héritée du XIXe siècle, les femmes avaient, elles aussi, peint Lascaux, chassé les bisons, taillé des outils, inventé des techniques… En effet, aucune preuve archéologique ne permet d’affirmer que dans les sociétés préhistoriques certaines activités leur étaient interdites, qu’elles étaient considérées comme inférieures et subordonnées aux hommes. S’appuyant sur l’analyse des idées reçues et des dernières découvertes, cette conférence pose les bases d’une autre histoire des femmes préhistoriques. Tout comme les hommes, elles ont contribué à l’évolution humaine.

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Les archives de Beaumarchais entrent à la BnF

Grâce à la générosité de ses descendants, un ensemble exceptionnel d’archives et de manuscrits littéraires de Beaumarchais (1732-1799) font leur entrée au département des Manuscrits de la Bibliothèque nationale de France, par la double voie d’un don et d’une dation.

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La haine des clans : exposition-événement du Musée de l’Armée-Invalides

L’exposition « Les guerres de Religion (1559-1610) : La haine des clans » est une des plus fascinantes de l’année mêlant des équipements guerriers, des ouvrages anciens, une riche iconographie... Pendant la seconde partie de la Renaissance, la France connaît des luttes politico-religieuses d’une grande violence avec huit guerres et deux régicides. Les conflits ont une portée médiatique inédite, l’imprimerie en plein essor est un outil de combat pour les Réformateurs et est aussi utilisée à des fins de propagande pour chacune des parties. Les conflits et combats opposent au fil du temps non seulement les protestants et les catholiques mais aussi des factions avec de multiples revirements.

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Indextrême, une ressource en ligne pour décoder les symboles de l'extrême-droite

Les images sont-elles porteuses de sens ? Comment les décrypter ? Telles étaient les questions qui nous animaient lors du cours de sémiologie de l'image, sous la férule d'Annette Béguin, professeur émérite en sciences de l'information et de la communication à l'Université de Lille 3, malheureusement récémment décédée. Décoder, décrypter l'image, les signes, les symboles est une science assez subtile qui nécessite bien souvent de bonnes connaissances historiques du sujet concerné, "le pouvoir d’un symbole résidant dans sa capacité à produire du sens et à communiquer ce sens" comme l'indiquent Sandra Jovchelovitch et Birgitta Orfali-Hermès dans La Revue en 2005.

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Une plateforme numérique pour « Enseigner la Résistance et la Déportation »

Lors de l'inauguration le vendredi 2 juillet à Avignon, à l’Institut National du Professorat et de l’Éducation d’Aix-Marseille (INSPÉ), la direction territoriale Provence-Alpes-Côte d’Azur de Réseau Canopé, a présenté la nouvelle plateforme numérique autour de la Résistance et de la Déportation.

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Paroles de Déporté.e.s mises en jeunes voix », Primo Levi - Si c'est un homme

Né en 1923 à Turin, Primo Levi est un jeune chimiste ayant rejoint les rangs des partisans italiens luttant contre Mussolini et Hitler. Arrêté à la fin 1943, il est déporté en tant que Juif à Auschwitz. Survivant au calvaire, cet écrivain de talent renoue avec la vie en écrivant dès 1946 un livre universellement connu, « Si c’est un Homme ». Celui-ci rend hommage aux morts et transmet la mémoire aux vivants à un double titre : pour ne pas oublier tout ce qu’il y avait d’humain chez les personnes que les nazis voulaient priver d’humanité ; pour affirmer que, dans leur inhumanité, les bourreaux étaient pourtant des hommes. 

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Résister à l'enfer c’est avant tout survivre

Dans les camps, les nazis voulaient nier l’humanité des personnes, les priver de destin selon la terrifiante formule du prix Nobel de littérature Hongrois, Imre Kertész, lui-même ancien déporté. Résister à cet enfer c’est avant tout survivre, ne pas mourir, sauver sa vie au jour le jour. Cela prend des formes multiples, individuelles et collectives : rester digne, être propre et se laver, protéger un camarade, partager son pain, saboter la production, créer, composer, dessiner, s’évader, se révolter…

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Lorsque tu es rentré - Devenir...

Une lecture de paroles de déporté-e-s par des élèves des collèges et des lycèes du Lot et Garonne.

Pour les survivants des camps de la mort, il ne fut pas aisé de renouer avec la vie. Impossible d’oublier les images d’horreur ensevelies dans la mémoire, celles des camarades qui n’étaient pas revenus, celles collées à la peau et à l’âme par les innombrables souffrances endurées. 

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