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Toi, moi, nous. Que dit-on à nos enfants ?

Par où commencer ? Comment décrire l’inexplicable ?

Vendredi 16 octobre, notre NOUS, nous tous, qui que nous sommes, de France métropolitaine, outre-mer, expatriée, de cœur ou d’adoption, avons été attaqués. Une partie de nous a été assassinée. Un bout de chacun.e de nous, qui que nous soyons, qui que nous ayons envie d’être, est mort en même temps que Samuel Paty, ce vendredi après une journée de cours.

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David Djaïz : Quel genre de cultivateurs avons-nous été ?

Ce matin, je me suis réveillé dans le chagrin, la pitié et la colère. Le chagrin face à un acte ignoble : la décapitation en pleine rue d’un enseignant de la République qui avait montré en classe les caricatures de Charlie Hebdo, pour tenter d’expliquer la liberté d’expression à ses élèves. La pitié pour sa famille, pour ses enfants, pour ses élèves et leurs parents, pour la communauté éducative de ce collège, sans doute brisée et traumatisée pour longtemps.

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C'est un professeur qu'on assassine !!

Au secours !! Un professeur a été décapité devant son collège. A travers cet acte odieux, ce sont deux symboles de la République qui sont bafoués : la laïcité et l'école. Jamais, 115 ans après la loi de 1905 relative à la séparation des Eglises et de l'Etat, nous n'aurions pensé en arriver à de telles exactions. Tuer au nom d'une croyance !!

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L’horreur nous conduira-t-elle à refonder vraiment l’école ?

Lorsque, au lendemain des attentats à Paris, nous avons dit « nous sommes tous Charlie » et « rien ne pourra plus être comme avant », on a tourné la page et rien n’a changé.

Lorsque la crise sanitaire a bousculé toutes nos pratiques avec l’exigence de solidarité, l’enseignement à distance, la lourdeur excessive des programmes, le rôle des parents, etc, nous avons dit « rien ne pourra plus être comme avant » et rien ne change.

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Jeunesse en détresse

La crise sanitaire et économique laisse une partie de notre jeunesse au bord du chemin. Pourtant,depuis les années 1980, d'innombrables plans se sont succédés à leur intention mais sans logique, sans réelle évaluation. Nous savons par exemple que les emplois aidés dans le secteur non marchand ne débouchent très souvent sur aucune amélioration durable de leur situation. 

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Avons-nous le choix, le désir, les moyens d’agir et d’anticiper ?

Comment l’éducation peut-elle répondre aux questions fondamentales du XX1ème siècle ? Comment donner les bases permettant à la fois de comprendre et décrypter les enjeux politiques, économiques, environnementaux, culturels ? Voici des constats, analyses et propositions, quelques scénarios pour demain dans la sphère scientifique mondiale…Ils posent les questions de nos choix, de notre volonté et de nos moyens d’agir, d’anticiper.

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Les jeunes face à l’emploi : méritocratie scolaire ou débrouillardise?

Monique Dagnaud, Directrice de recherches à l'EHESS pose sur son site https://www.telos-eu.com la question des jeunes face à l'emploi : Crise de l’emploi, fermeture ou contrôle des frontières, et un lot d’incertitudes face à un risque sanitaire que l’on maitrise mal : le covid pose un véritable défi aux jeunes entrants sur le marché du travail. Pour une fois, cette situation de précarité face à l’emploi englobe l’ensemble des vingtenaires.

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Comme on nous parle : L’emprise de la Novlangue sur nos sociétés

Jean-Paul Fitoussi est Professeur émérite à l'Institut d'Etudes Politiques de Paris, Professeur à la LUISS à Rome et membre du Center for Capitalism and Society de l’Université de Columbia. Il a été président de l'OFCE de 1990 à 2010. Il a publié de nombreux ouvrages parmi lesquels Le théorème du lampadaire aux éditions Les Liens qui libèrent. Ce nouvel ouvrage, plein de colère et même de fureur, est une enquête sur la novlangue d’aujourd’hui.

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