Il est impossible de résumer en un seul article la Scratch Conférence de Bordeaux. Il en faudrait plusieurs et ils ne manqueront pas par la suite. La fête bat son plein à l'Université de Bordeaux, ainsi qu'au marché des Douves et l'on navigue ou plutôt naviguait entre de nombreuses conférences et ateliers.

Toute l’histoire a commencé il y a un bon moment déjà, six ans, je crois, à la création du portail « Internet responsable » sur Eduscol. Pour avoir fait partie des gens dont on a, sur ce projet, sollicité l’avis, je peux témoigner avoir voulu faire avancer, avec d’autres, cette notion de culture et de développement de la responsabilité, au détriment d’autres démarches moins éducatives.

Depuis longtemps, l'Education nationale encourageait les établissements scolaires à recourir aux espaces numériques de travail indépendants et sécurisés. Ces outils permettaient d'accéder à certains services en utilisant un pseudonyme.

Quand on a décidé d'agir pour le bien commun, comme déclencher plus de déclics lecture, ou bien aider à développer la capacité à s'exprimer à l'écrit ou à l'oral, ou encore inciter à chercher, modéliser, représenter, raisonner... calculer, bref, quand on a décidé qu'on passerait ses journées (et ses nuits mais chut, ça faut pas trop le dire) à faire vivre un projet à visée éducative, comment est-ce que ça se passe au niveau financier ?

Ce mercredi 19 juillet avait lieu lors de la Scratch Conférence 2017 à Bordeaux, la présentation d’une preview de Scratch 3.0. L’événement fort attendu a non seulement permis de découvrir les avancées de l’environnement de développement dédié aux enfants (mais pas que) mais aussi de mettre les mains dans le cambouis au travers d’une pré-version accessible en ligne qui ne manque pas de bonnes nouvelles.

"À l’occasion de la Journée Internationale des Droits des Femmes 2017, l’AUF, par l’intermédiaire de l’Institut de la francophonie pour l’ingénierie de la connaissance et la formation à distance (IFIC), a lancé la 2ème édition du concours Ellesgorithme destiné aux femmes francophones de tous pays."

Peut-être avez-vous vu passer un de ses vidéos sur les réseaux sociaux : celle concernant l’homosexualité. 6,6 millions de vues sur Facebook, plus de 100 000 partages, auxquels d’ajoutent les presque 700 000 vues sur Youtube. Max Bird fait partie des youtubers-vulgarisateurs. Une démarche on ne peut plus intéressante.

Il est de nouveau question des rythmes scolaires. Mais l'enjeu central est évacué. Il s'agit tout simplement du temps que nous décidons d'attribuer à l'école. Avec une question sous-jacente: Voulons-nous vraiment que nos enfants apprennent efficacement ?