Yann Houry était invité à " défiler sur le Char des Mutants "...lors du Carn@val numérique. Il est enseignant de lettres modernes dans le secondaire, fondateur du site Ralentir travaux, auteur d’Un Centaure à l’école et de plusieurs manuels scolaires libres et formateur.

Pour son premier Carnaval Numérique, il s’agissait pour l’An@é, carn@val oblige, de bouger les lignes, d’évoquer quelques perspectives transgressives pour l’éducation.

Les « Trophées des classes » ont pour objectif de mobiliser les élèves de 6 à 18 ans, avec leurs enseignants, sur des projets d’éducation aux usages responsables d’Internet. Initié fin 2015 auprès des écoles élémentaires, le concours est élargi cette année aux collèges et lycées. Il est soutenu par le collectif EDUCNUM.

L'An@é fait partie du collectif Educnum initié par la CNIL et a collaboré, dans le cadre des élections présidentielles, à l'élaboration de  propositions  pour une « éducation populaire au numérique ».

On observe une accélération des rencontres numériques et des partages en réseaux. Les idées essentielles synthétisées en 140 caractères, les extraits de vidéo en live et périscope, mais également les ateliers numériques déployés dans de nombreux lieux, fondent tout un écosystème éducatif.

Le monde dans sa globalité change de repères : monde du travail, équilibres politiques à l’échelle mondiale et locale, représentations des citoyens par délégation, culture des nouveaux médias : La société est  connectée et tout se désorganise ou se réorganise...

Chaque année, au printemps, plus de 200 000 enseignants de tous niveaux et de toutes disciplines participent à la Semaine de la presse et des médias dans l’école®. Elle a pour but d’aider les élèves, de la maternelle aux classes préparatoires, à comprendre le système des médias, à former leur jugement critique, à développer leur goût pour l’actualité et à forger leur identité de citoyen.

Le numérique est aujourd’hui partout, et nul n’imagine une société sans nouvelles technologies. Mais si ce phénomène ne peut être ignoré par la communauté éducative, il pose un ensemble de « questions vives »