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L’épisode 9 des lundis de RURALITIC[1], est consacré au processus de labellisation du Campus Connecté Cantal Auvergne[2] et à ses actions.

1 campus

Betty Faure, responsable du site Inspé, Institut national supérieur du professorat et de l’éducation dans le département du Cantal et Fabien Miedzianowski, Directeur général adjoint au Conseil Départemental du Cantal permettent aux participants à cette visio-conférence de s’informer sur la mise en œuvre par un Conseil Départemental d’un projet qui doit s’inscrire dans une politique gouvernementale qui en définit ainsi les critères :

Implantation du projet « dans les territoires où l’offre de formations de l’enseignement supérieur est absente ou très en deçà des besoins locaux

Projet présentant un caractère fortement structurant, en mettant en synergie des établissements d’enseignement supérieur et d’enseignement scolaire, des entreprises et/ou des organisations professionnelles, des associations, des collectivités territoriales et l’ensemble des acteurs de l’orientation et de la relation formation-emploi

- contribuant au développement de leur territoire marqué par des indicateurs de non-poursuite d’études vers le supérieur

- permettant d’obtenir des résultats significatifs et d’évaluer l’impact des actions mises en œuvre. »[3]

Il est possible de comprendre ce projet dans une volonté de rendre les connections virtuelles accessibles aux centres d’enseignement et de formation pour toutes et tous. Il permet d’avoir localement à la fois un accès à ces centres par les réseaux numériques mais aussi de disposer localement d’un espace de convivialité et d’accompagnement pour mener à bien un projet personnel qui a pour point de départ l’acquisition de connaissances et qui a pour finalité permettre à chacun de posséder la capabilité[4]  d’acquérir des connaissances et de choisir une orientation.

1. Acteurs locaux et développement des structures d’enseignement.

La volonté des acteurs locaux de procurer les ressources nécessaires à la population de leur territoire concernant l’enseignement public et l’orientation, n’est pas nouvelle. Cette décision est dans la continuité des actions locales pour développer l’école maternelle, élémentaire et secondaire sur chacun de ses territoires.

Au départ, ce fut au niveau de l’enseignement primaire (devenu élémentaire) et secondaire que cette volonté s’exprima. La volonté de rapprocher le public le plus éloigné des grands centres culturels et intellectuels fut le plus souvent l’expression d’un dynamisme local alliant des enseignants, des associations locales représentant des mouvements d’éducation nationale, des associations de parents d’élèves et des élus.

Dans l’histoire des établissements publics, il faut rappeler l’action des instituteurs qui surent développer des cours complémentaires[5] puis initier la création de lycées dans des villes de moins de trente mille habitants et les chefs-lieux de canton, développant à partir de 1945 un projet qui existait avant la guerre de 1939-45.

En Aquitaine, ces créations locales, furent souvent l’œuvre d’enseignants issus des mouvements de la Résistance, elles se poursuivirent au milieu du 20ème siècle en développant des expérimentations locales sur l’introduction des produits techniques et culturels de l’enregistrement et de la diffusion des images et des sons dans les collèges et les lycées[6]. Elles s’appuyèrent sur des directives ministérielles comme celles sur les établissements expérimentaux ou celles de l’Institut Pédagogique National[7]. Cependant si existaient des circulaires ministérielles, les acteurs locaux de ces initiatives durent la plupart du temps s’attacher à convaincre difficilement les autorités déconcentrées et académiques locales.

La réalisation d’un campus connecté à Aurillac ouvre un nouveau chantier celui de l’accès pour toutes et tous à une formation supérieure ou universitaire.

Le campus connecté est l’aboutissement de cette « culture du numérique du Conseil Département du Cantal avec le soutien de la Direction départementale de l’Education Nationale de l’Inspection Académique du Cantal » [8].

Le maitre d’œuvre en est le Conseil Départemental qui prolonge ses activités novatrices en matière d’aménagement des établissements d’enseignement. En effet, il propose l’accès à la formation post bac en vue du développement d’initiatives productrices d’un dynamisme local, permettant aux habitants du Cantal d’éviter une migration vers les métropoles quand ils le souhaitent. Il vise ainsi à attirer une nouvelle population en lui offrant toutes les ressources des liaisons par le numérique.

L’appel à projets "Campus connecté" correspond aux attentes du Conseil Départemental, parce que son objectif est de rapprocher l’enseignement supérieur de tous les territoires en faisant émerger des lieux d’enseignements supérieurs labellisés qui soient complémentaires des établissements universitaires et de leurs antennes.

Les objectifs du Conseil Départemental furent jugés éligibles après une évaluation opérée par une commission représentative de l’instance porteuse des directives gouvernementales centralisées.

La Caisse des Dépôts et Consignation, CDC, est l’auteur de l'appel à projets « Campus connecté » qui a pour ambition de rapprocher l'enseignement supérieur de tous les territoires. Elle est une institution financière publique française placée sous le contrôle direct d'une commission de surveillance rendant compte au Parlement, elle exerce des activités d’intérêt général pour le compte de l'État et des collectivités territoriales ainsi que des activités concurrentielles.

Dans cet appel à projet, la CDC vise à soutenir financièrement des tiers-lieux dont les modalités d'enseignement à distance et de tutorat permettront aux étudiants de dépasser les difficultés de mobilité auxquels ils peuvent être confrontés, de réussir des études qu'ils n'auraient pas forcément entreprises et de leur servir de tremplin pour la poursuite d'études sur un site universitaire. Il s'agit ainsi de répondre aux enjeux de l'accès aux formations post-baccalauréat, en favorisant l'émergence à l'échelle locale d'espaces de travail individuels et collectifs pourvus d'outils, de ressources numériques et d'un accompagnement de qualité. Cet ensemble est destiné à améliorer les chances de réussite des étudiants.[9]

Une exigence est posée : se rapprocher des Universités présentes sur le territoire et de leur Rectorat.

Pour que le projet « Campus connecté » soit éligible, le Président du Conseil Départemental doit faire preuve d’un partenariat privilégié avec le Recteur de l’Académie.

Ses compétences mobilisées portent sur la mise en œuvre d’un projet commun entre une collectivité décentralisée et une administration déconcentrée. Il doit être en capacité de se saisir de l’opportunité d’un rapprochement avec les universités de son académie. Le Recteur est un acteur de la déconcentration d’une administration centralisée. Il est à la fois chancelier des universités donc participe à la gestion de l’université mais il est aussi le représentant des services déconcentrés de l’Etat pour l’ensemble des enseignements de la maternelle au lycée. Il définit une politique d’éducation et de formation dans le cadre des orientations nationales. Chancelier des universités, il assure la coordination des enseignements supérieurs avec les autres degrés d'enseignement.

Au titre de sa compétence concernant la gestion des collèges, le Président du Conseil Départemental est l’interlocuteur du Recteur responsable de la politique des enseignements au nom du ministère en charge de l’Education Nationale. En tant que collectivité propriétaire du foncier de la structure et partenaire fondateur de Campus Connecté Cantal Auvergne, dont « l’opérateur responsable du pilotage pédagogique »[10] est l’Inspé, le Conseil Départemental devient un interlocuteur de l’Université Toulouse Jean Jaurès dont l’Inspé est une composante. Il est donc amené à négocier avec une université dont la gouvernance est assurée par un Conseil d’administration composé de membres de l’établissement et de personnalités extérieures[11] et dont les engagements financiers dépendent majoritairement de l’Etat, après avis du Haut conseil de l’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur.

L’acteur départemental, institution décentralisée, montre dans le cadre de ce projet, sa capacité politique à établir des relations constructives avec une institution financière publique la CDC, qui doit rendre compte au parlement, avec le Rectorat, service déconcentré qui doit rendre compte à l’Etat, et l’Université qui en tant qu’établissement public dispose d’une autonomie de financement avec une gouvernance mixte.

Il prouve son rôle d’acteur local du développement de l’enseignement sur un territoire étant amené à faciliter la synergie entre différents acteurs dont les objectifs et les temporalités peuvent différer.

Dans le projet Campus connecté, le Conseil Départemental est amené à conforter des dispositions déjà prises par exemple sur le télétravail dans le département. Il est associé à la fabrique des territoires, faisant partie du programme "Nouveaux Lieux, Nouveaux Liens" porté par l’Agence Nationale de la Cohésion des Territoires (ANCT). En février 2020, Il est associé à l’action "Territoires d’innovation pédagogique" mise en œuvre par la Banque des Territoires dans le cadre du Programme d’Investissement d’Avenir (PIA). Sa participation à l’action « territoires d’innovation pédagogique » bénéficie aussi de financements accordés par la CDC.

Le pari est énorme pour une structure départementale décentralisée d’imprimer sa propre personnalité, son caractère territorial dans le cadre d’un projet pluri partenarial faisant appel à un financement dépendant de structures administratives centralisées.

Cette finalité politique conduit à définir les objectifs prioritaires pour son territoire mais aussi à mettre en place tous les relais possibles pour acquérir les ressources nécessaires. Dans l’entretien réalisé par RURALITIC, le Directeur général adjoint au département du Cantal démontre comment l’ingénierie développée par le département a permis d’obtenir l’adhésion de l’ensemble des élus du département en créant l’Agence Départementale dont la gouvernance est représentative du tissu électif.

Le Conseil Départemental s’implique à la fois dans le déploiement des réseaux numériques, des équipements afférents et de leur maintenance pour l’ensemble de la population ainsi que dans le développement de la pratique du numérique dans les établissements scolaires.

Si ce déploiement favorise l’entreprenariat local, il attire aussi une nouvelle population qui grâce à ces moyens peut développer son propre projet professionnel et familial. Il facilite pour les générations en formation initiale ou continue l’accès aux enseignements universitaires et postbac avec des dispositifs tel que « Auvergne Alternance Excellence » qui favorise les poursuites d’études en STAPS (Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives) pour des jeunes sous contrat dans les associations sportives locales.

Le fait pour le Conseil Départemental de réunir les ressources financières et structurelles nécessaires à l’accès à l’enseignement supérieur ou universitaire lui donne-t-il pour autant un rôle structurant dans l’évolution du pilotage pédagogique qui est confié à l’Inspé ? L’Inspé est une école professionnelle pour apprendre progressivement et par l’alternance le métier d’enseignant selon la définition des instituts nationaux supérieurs du professorat et de l’éducation [12].

Pour que le Conseil Départemental démontre sa qualité d’acteur politique décentralisé, il est nécessaire qu’il sache traiter avec les administrations représentatives centralisées mais cette capacité ne saurait être suffisante. Pour être un acteur politique à part entière, il doit devenir promoteur de pratiques innovantes issues du terrain qui viennent questionner et amender les politiques publiques centralisées d’enseignement.

2.  Acteurs locaux, force de proposition et d’aménagement des espaces de construction du savoir.

Le Directeur général adjoint au département du Cantal démontre dans sa présentation du campus connecté Cantal Auvergne que la collectivité territoriale a anticipé en grande partie les orientations attendues par l’Etat. Elle a développé l’accès aux réseaux du numérique et créé les structures nécessaires à leur utilisation par les acteurs économiques déjà présents ou nouveaux sur le territoire et par les générations montantes en attente de qualification diplômante.

Consciente de l’importance pédagogique du Campus connecté, elle a conçu un projet partenarial avec « des gens de l’art, un opérateur pédagogique, l’antenne aurillacoise de l’Inspé » [13]

Ce projet partenarial s’intègre dans « le projet multiforme »[14] de la politique de développement du département. Le journal « La montagne » du 5 août 2020 consacre un important article à cette création. Il l’introduit avec un exemple concret des possibilités offertes à la population pour accéder à l’enseignement supérieur universitaire : « Avoir un projet avec l'Inspé d'Aurillac permet de suivre depuis Aurillac une formation universitaire française quelle que soit sa faculté d'origine, si elle est dispensée à distance. Parmi les exemples, Betty Faure, directrice de l'Institut national supérieur du professorat et de l'éducation d'Aurillac, évoque une licence de philosophie de la Sorbonne qu'un étudiant aurillacois pourrait suivre depuis la cité géraldienne... »[15]

Le pilotage pédagogique est confié par le Conseil Départemental, à la responsable du site Inspé dans le Cantal, Madame Betty Faure qui exerce une mission en lien avec la DSDEN (Direction des Services Départementale de l’Education Nationale) pour la formation initiale et continue des enseignants du premier degré. Ce pilotage favoriserait plutôt une orientation vers la formation des enseignants. Dans la première promotion, 2 étudiants sur 15 ont choisi cette orientation.

Screenshot 2021 01 04 Campus connecté Cantal Auvergne Institut Supérieur du Professorat et de lÉducation Clermont Auvergne

Dans sa présentation, Madame Betty Faure montre que le spectre de l’orientation des étudiants de cette première promotion dépasse largement les fonctions d’enseignement.

Les étudiants en alternance dans les structures sportives locales ne se destinent pas obligatoirement à l’enseignement, ils préparent un cursus universitaire des Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives (STAPS), qui comprend plusieurs orientations allant de l’éducation au management. D’autres orientations professionnelles sont indiquées : designer, chargé de clientèle, candidat à une école de commerce privée ou consulaire. Cette diversité des orientations est une richesse quand il y a échange entre ces différents étudiants qui font part de leurs différentes expériences pédagogiques et cognitives. Quand Madame Betty Faure présente les organisations spatiales dédiées aux étudiants accompagnés par des tuteurs et des référents, elle insiste sur des espaces réservés aux échanges multi référentiels et conviviaux que complète la possibilité de travail individuel et de travail commun sur un même thème.

Cette particularité démontre la capacité de l’Inspé sur le site propriété du Conseil Départemental à diversifier une offre de formation qui correspond aux premières orientations multifonctionnelles de cette collectivité.

Cette organisation pédagogique est rendue possible par un accompagnement individuel avec des tuteurs généralement en master, tuteurs eux-mêmes soutenus par des référents universitaires. Elle s’appuie sur une fiabilité du réseau numérique dépendant d’une maintenance technique mais aussi formatrice des utilisateurs. Elle est efficace quand la formatrice responsable de la structure représente au sein de son université le dispositif Pairform@nce [16], articulant présentiel et distance, basés sur une approche constructiviste d’une production collaborative d’activités pédagogiques s’appuyant sur différentes ressources dont l’apprentissage de l’utilisation est premier.

La collectivité locale introduit de nouveaux parcours de formation professionnelle plus diversifiés que ceux initialement relevant de l’Inspé.

Elle crée sur son espace local une communauté qui réunit des étudiants aux orientations multiples. La vie collective nait de la construction d’échanges d’expériences représentant des professions différentes et d’échanges cognitifs multi référentiels. Ce parcours pédagogique qui inclut des didactiques spécifiques à l’orientation choisie permet de faire la différence entre le parcours au sein du campus connecté et celui d’un département universitaire univoque.

Une autre particularité mérite d’être soulignée, chaque campus connecté n’a pas la même configuration, il apparaît donc que cette richesse territoriale, dont seules quelques spécificités sont indiquées dans cet article, peut et doit s’enrichir des pratiques et études réflexives des autres campus connectés dans l’esprit d’une production collaborative d’activités pédagogiques et de constructions de nouveaux espaces locaux d’enseignement supérieur.

Ce travail des acteurs locaux et territoriaux de terrain viendra questionner les organisations académiques et centralisées. Il ne le fera pas simplement au niveau des pratiques enseignantes mais aussi au niveau des modèles d’études et de recherche qui sont imprégnés des modèles dominants institutionnalisés qui peuvent de ce fait se trouver éloignés des objectifs de départ et des attentes des acteurs de terrain qui ont permis leur émergence.

Cette conception de l’action territoriale comme moteur des progrès cognitifs, sociaux et économiques ne récuse en rien la nécessité d’envisager le global au niveau du local comme l’exprimait Jean-Claude Gillet dans son intervention au IX colloque du Réseau International de l’Animation, RIA, à Lausanne le 4 novembre 2019 :

« Lors du premier colloque à Bordeaux, dans mon introduction, j’avais intitulé mon intervention concernant l’action des animateurs/trices : « Penser l’agir local et agir le penser global » ... J’ajoutais : « Pour les animateurs, le local permet la représentation de possibles …  Puis leur réalisation, mais il leur faut agir dans une vision conjuguée, articulée, dialectique entre centre et périphérie, car des questions essentielles telles que la crise de l’emploi, de l’éducation ou le changement de mentalités et de cultures ne peuvent être abordées et résorbées seulement au niveau local ».

Il ne suffit donc pas, par les initiatives de gouvernance locale, de recréer du lien social horizontal : c’est le lien politique, producteur de lien social vertical, par les contre-pouvoirs ainsi suscités par le jeu des acteurs, qui est interrogé ».

La création puis le développement du campus connecté Cantal Auvergne du Conseil départemental du Cantal met en évidence l’importance du local et du territoire dans la problématique que pose l’articulation entre la décentralisation et la déconcentration.

Dans un premier temps, le Conseil Départemental a volontairement développé l’accès au numérique et ses usages au profit de sa population. Dans un second temps, en s’appuyant sur un projet centralisé pour l’enseignement supérieur, il a montré sa capacité à proposer localement d’autres organisations de l’enseignement supérieur que celle des universités tout en s’appuyant sur celles-ci.

Il existe bien un va et vient entre le local et le centre. Le local adapte les instructions officielles, il devient une force de proposition d’autant plus quand les acteurs locaux s’organisent horizontalement.

Ces propositions ne pourraient agir sur les actions centralisées et les remettre en cause sans s’y diluer si elles n’étaient pas actives au niveau central puis global.

Le local, ici représenté par une collectivité territoriale, est le lien politique qui va de l’action territoriale vers les décisions centralisées. Du local vers le global sans dénier les liens entre le centre et les multiples périphéries, le tissu politique quitte le modèle univoque de la centralisation pour être la force de proposition d’actions pluri référentielles.

Cet article fait suite à la visio conférence dans laquelle les acteurs de terrain ont clairement exprimé à la fois la politique territoriale et les orientations pédagogiques du Campus Connecté Cantal Auvergne. Il s’inscrit dans une réflexion plus large qui vise à questionner les relations complexes entre le centre et les périphéries.

En tant que membre de l’Association Nationale des @cteurs de l’école, An@é et dans l’attente des prochaines rencontres virtuelles ou présentielles de Ruralitic, nous tenons à les remercier de nous proposer de véritables images de projets politiques dans les territoires et plus particulièrement dans les espaces ruraux.

https://ruralitic-forum.fr/le-campus-connecte-made-in-cantal/

Pr Alain Jeannel


[1] 1 Capture du2019écran 2020 09 17 à 16.56.46LES LUNDIS DE RURALITIC, ÉPISODE 9

[2] https://inspe.uca.fr/vie-etudiante/campus-connecte-cantal-auvergne

[3]https://www.gouvernement.fr/sites/default/files/contenu/piece-jointe/2020/04/cp_campus_connectes_prolongation_vf.pdf

[4] Créer des ressources et donner la possibilité d’y accéder ; convertir des dotations en liberté de choix- Armartya Sen, Un nouveau modèle, Odile Jacob 2000

[5] IsabelleThillet-Joubert du Cellier, Les années collège, Eymet 1952-1970, monographie, Université Bordeaux II 1996.

Annie Sire Richard, De la socialisation vers la scolarisation, Etude contextualisée des réformes de 1959 et de 1963 Trois communes trois C.C/ CEG Coutras, Libourne, Saint Yzan de Soudiac, Université Bordeaux 2 Victor Segalen, Décembre 2000.

[6] Initiation à la Culture Audio Visuelle CRDP CNDP de Bordeaux et Ligue de l’enseignement : « Du côté du mouvement structuraliste, l’emprunt à la sémiologie est beaucoup plus direct. Cette dernière se développe, en France, au sein du Centre d'études de communication de masse (CECMAS), avec Roland Barthes (1964) … On y retrouve également Christian Metz, qui œuvre à la diffusion de « l’esprit sémiologique » auprès des enseignants dans le cadre d’initiatives comme l’ICAV (Initiation à la Culture AudioVisuelle), lancée en 1966 dans l’Académie de Bordeaux » Frédéric Marty, Les usages de l’audiovisuel éducatif par les enseignants face au numérique. L’exemple du site.TV, Doctorat de l’Université de Toulouse 2015, p.34.

[7] Il faut distinguer parmi ces initiatives, celles qui se trouvaient près des centres décision comme le lycée de Sèvres ou le collège audio-visuel de Marne la vallée. De celles qui s’en trouvaient éloignés comme l’ICAV du CRDP CNP de Bordeaux qui eurent à convaincre les services du Rectorat de l’Académie et l’établissement de tutelle le CNDP..

[8] Fabien Miedzianowski, Directeur général adjoint au département du Cantal 

[9] Betty Faure, Responsable du site INSPé.

[10] Fabien Miedzianowski, Directeur général adjoint au département du Cantal 

[11] 26 membres de l’établissement élus et 8 personnalités extérieures

[12] Ministère de l’Education Nationale, de la jeunesse et des sports. Loi pour l’école de la confiance - 30 janvier 2019

[13] Fabien Miedzianowski, Directeur général adjoint au département du Cantal 

[14] Fabien Miedzianowski, Directeur général adjoint au département du Cantal 

[15]Enseignement supérieur Cinq choses à savoir sur le label Campus connecté qu'a décroché l'Inspé d'Aurillac - la montagne.fr aurillac-15000 5 août 2020.

[16]https://eduscol.education.fr/sigles/pairform-nce

Dernière modification le mardi, 04 mai 2021
Jeannel Alain

Professeur honoraire de l'Université de Bordeaux. Producteur-réalisateur. Chercheur associé au Centre Régional Associé au Céreq intégré au Centre Emile Durkheim. Membre du Conseil d’Administration de l’An@é.