Depuis sa création, le Salon des Maires est le lieu d’expression des territoires. Il accompagne les collectivités dans l’évolution de leurs missions, en anticipant les grandes transformations : transition écologique, longévité, attractivité, numérique, résilience, inclusion…Chaque édition fait écho aux enjeux concrets des communes, métropoles, intercommunalités, départements et régions.

Bienvenue dans la matinale Buissonnière, où nous avons le plaisir d'accueillir Éric Debarbieux. Éric est un éducateur, instituteur, et professeur émérite récemment retraité. Auteur de plusieurs ouvrages, il s'est particulièrement intéressé à la violence à l'école. Il a également été délégué ministériel auprès de plusieurs ministres.

La question des migrations sature le débat public dans un monde où la montée des nationalismes et les peurs identitaires qui mettent l’étranger à l’index, alimentent une rhétorique de submersion migratoire qui serait incontrôlable. C’est un sujet sensible, donc. Toutefois on peut l’analyser par une approche scientifique pluridisciplinaire tant la compréhension des migrations mobilise de multiples connaissances relevant des sciences naturelles et des sciences humaines : anthropologie, archéologie, démographie, économie, génétique, géographie, histoire, philosophie, sciences du climat, sociologie…

Le Canada s’apprête à accueillir l’un des plus grands rendez-vous mondiaux consacrés à l’intelligence artificielle. Les 24 et 25 septembre, le Palais des congrès de Montréal sera l’hôte d’ALL IN 2025, troisième édition de l’événement initié par Scale AI et organisé en collaboration avec Mila. Plus de 6 000 participants de près de 40 pays sont attendus, dont des dirigeants d’entreprise, des chercheurs, des responsables politiques et des innovateurs. L’événement se veut un carrefour pour l’écosystème canadien de l’IA, avec une programmation ambitieuse réunissant plus de 200 conférenciers.

Il devait être écouté, il est devenu vénéré, écrans inclus. Plus qu’un simple glissement éducatif, l’enfant d’aujourd’hui trône au sommet d’une société anxieuse. Une exposition excessive au numérique dès la maternelle fragilise encore davantage les parents et leur progéniture. À la base du malentendu : on a caricaturé Dolto. Elle n’a jamais prêché l’omnipotence infantile, mais une parole vraie dans un cadre tenu. La formule a été avalée par la culture du « sans-frustration », puis recrachée en « l’enfant décide ». Résultat : la parole parentale ne vaut plus contrat mais variable d’ajustement. Or rien n’apaise davantage qu’un adulte qui tient parole. 

En 2024, la question des violences sexistes et sexuelles a pris une place sans précédent dans le débat public en France, notamment à travers plusieurs affaires judiciaires majeures. Ces violences relèvent, selon l’entité des Nations Unies pour l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes (ONU Femmes), de l’une des violations des droits humains les plus systématiques et répandues : "cette violence touche toutes les femmes, indépendamment de leur âge, statut socio-économique, niveau d’éducation et région du monde".

Ce que nous observons à travers des groupes avec lesquels nous travaillons c'est une souffrance dans les liens d'attachement. Beaucoup d'enfants, d'adolescents sont en grande détresse relationnelle, ne se sentent ni protégés, ni reconnus, ni rassurés.