fil-educavox-color1

Je rédige depuis 5 ans déjà des analyses sur la pédagogie en monde virtuel, ce qui n’était à l’origine qu’une tentative exploratoire avec mes étudiants est devenu un travail d’analyse et de recherche.

Les (presques) hasards de mon métier m’ont permis d’entrer en contact avec les structures universitaires de la faculté de droit de Lyon (FDVCNDTSUEL, les matinées du e.learning, les journées du e.learning) et leurs représentants notamment Yann Bergheaud et Gérald Delabre.

Ce lent travail d’analyse s’est organisé au fil des expériences, des usages et des écrits. Nous sommes désormais en capacité de produire une réflexion sur les enjeux de l’immersion et de son dialogue croisé avec la pédagogie. Enseignement, apprentissage, immersivité sont les mots clés qui nous ont amené à élaborer des scénarios. Nos travaux ne peuvent se réduire à la seule question des mondes virtuels de type second life ou opensims, ils sont une réflexion plus large sur l’exploration de ces nouveaux espaces dématérialisés signifiants. Les frontières réflexives de ces espaces sont poreuses, elles nous ont amené à penser les constructions de la formation à distance à savoir le e.learning.

La réflexion sur la pédagogie immersive se poursuit, la FDV organise un colloque les 23 et 24 mai 2013 à Lyon pour la partie physique et dans second Life pour la partie dématérialisée. Ce colloque abordera la question de l’université nuage avec la présence de Samuelle Ducrocq Henrienseignant chercheur à l’UQAT (canada). Des workshops seront organisés autour des thèmes de la simulation, des retours d’expérience de praticiens ; notamment Guillaume Reys pour son travail dans Dental Lifesur site et Sébastion Simao In world

L’information- Renseignements

Le programme du colloque

Moiraud Jean-Paul

Cherche à comprendre quels sont les enjeux des perturbations du temps et de l'espace dans les dispositifs de formation en ligne. J'observe comment nous allons passer du discours théorique sur les bienfaits des modes collaboratifs à l'usage réel. Entre collaboration sublimée et usages individualistes de pouvoir, quelle place pour le numérique ?
 
***