Lors de la table ronde organisée au salon Educatech par Educavox et animée par Thierry Taboy, membre du Conseil d'Administration d'Impact AI et de l'An@é, plusieurs acteurs de l’éducation – chefs d’établissement, universitaires, représentants des collectivités et de la CNIL – ont exploré une même question : comment faire évoluer l’école pour qu’elle cesse d’être un simple lieu et devienne un véritable milieu, un écosystème où les compétences, les acteurs et les temps éducatifs dialoguent réellement ?

Au fil des échanges, une conviction forte s’est affirmée : l’avenir de l’école passe par l’ouverture, le décloisonnement et la coopération. Et ce mouvement commence, très concrètement, sur le terrain.

Par Thierry Taboy et Eric Farro : Longtemps vu comme un loisir d’écran. Derrière les claviers et les manettes se cache un univers où la rigueur, la coopération et la stratégie se travaillent aussi sérieusement que sur un terrain de sport. Pour le monde éducatif, le potentiel est immense. L’esport devient un outil  d’apprentissage concret, capable de préparer les jeunes aux exigences d’un monde professionnel en mutation rapide.

La préfecture du Lot et Garonne, la CAF, le Conseil Départemental, la Ligue de l’Enseignement, la Direction des Services Départementaux de l’Education Nationale de ce même département ont organisé le 4 octobre à Monclar un séminaire territorial* sur le thème de la continuité éducative en milieu rural.

Influence invisible des algorithmes, privatisation rampante, fracture géopolitique avec un accès à l’IA inégal dans le monde, risques de domination technologique, complexité organisationnelle, nécessité de former des citoyens capables de juger, de comprendre et d'inventer, les inquiétudes se dessinent et questionnent l'éducation tout entière …Quelques éclairages à travers les contributions récentes.

Une étude d'envergure nationale commandée par Hexopée à EuroGroup Consulting révèle pour la première fois l'impact économique et sociétal de l'Éducation populaire en France. Véritable acteur de l'émancipation citoyenne et de la démocratisation culturelle, ce secteur - non lucratif - emploie 467 000 salariés, rassemble 430 000 associations et génère un budget annuel de 26 milliards d'euros au service de la cohésion sociale. Un poids économique qui représente plus de 1% du PIB français, mais qui fait face à des défis croissants de financement et de concurrence. 

Un nouvel article de la série Que dit la recherche ? vient d’être publié sur la plateforme de l’Agence des usages. Il s’agit de l’article « Co-penser les espaces scolaires et l’usage du numérique éducatif » d’Hanna Verdel, postdoctorante en psychologie à l’université Marie-et-Louis-Pasteur et membre du laboratoire SEAFE. Alors que le « numérique éducatif » est présent dans la plupart des établissements scolaires en France, son usage en tant que support d’apprentissage et d’enseignement pour les acteurs de l’école continue à questionner et crée parfois de nombreux défis en termes d’intégration et d’usage dans les pratiques des enseignants.

Le SCRIME (Studio de Création et de Recherche en Informatique et Musique Expérimentale / Université de Bordeaux)) propose depuis des années à des classes de l’école élémentaire des ateliers de recherche et découvertes sonores. Durant l’année des séances sont menées dans les établissements par Amaëlle Broussard (compositrice) et Philippe Guillem (médiateur) qui conduisent les élèves à la composition de courtes pièces musicales électroacoustiques.