Le green IT au coeur de ce hackathon dédié au jeu vidéo

Le Game Jam a débuté vendredi 12 décembre à 18h par la présentation du thème (le green IT) que les participants ont découvert sur place. Ils avaient ensuite 48h pour concevoir un jeu vidéo répondant aux attentes du jury. Les livrables comprenaient un prototype jouable, un dépôt de code commenté et une présentation vidéo de 3 à 5 minutes expliquant le concept du jeu, sa démarche et ses choix de conception.

Durant tout le week-end, les participants ont travaillé dans le respect du règlement : respect, bienveillance, collaboration, et interdiction de plagiat. La remise des projets s’est tenue dimanche à 16h30, suivie des présentations devant le jury composé de professionnels du secteur du jeu vidéo.

La délibération s’est appuyée sur quatre critères : respect du thème, qualité et jouabilité, originalité, présentation et argumentation.

4 prix décernés par des professionnels du jeu vidéo

À l’issue des évaluations, quatre prix ont été décernés : prix du coup de cœur du jury attribué au jeu Ladybug (Tom, Amy, Ludwig, Noham, Mathias) , prix du meilleur gameplay attribué au jeu Ribbits (Alex, Etienne, Emma, Maena, Matteo), prix du meilleur projet respectant le thème attribué au jeu Ecologiciel (Amandine, Victor, Julien, Ethan, Arthur) et prix de la meilleure innovation et créativité attribué au jeu Green IT (Arthur, Lise, Jeanne, Chloé, Vincent, Erwan).

Trois étudiants (Enzo, Vincent, Antoine) de G. Business ont assuré la couverture de l’événement via un live Twitch tout au long du week-end.

David Coué, Directeur de campus Quest Education Group Bordeaux, souligne l’intérêt pédagogique de l’événement :

« Les Game Jam ont de nombreux intérêts pour l’apprentissage du développement de jeux vidéo. Comme c’est un projet à court terme, sans réel enjeu derrière, les étudiants peuvent se permettre d’expérimenter et de tester des concepts sans pression extérieure. C’est notamment ce contexte de création libérée
qui permet l’apparition de jeux originaux et inattendus. »

Aurélien Binet, de Bordeaux Métropole, salue également l’initiative conjointe de la ville et
du Gaming Campus :

« Cette initiative s’inscrit parfaitement dans la dynamique d’excellence que nous encourageons, en renforçant un écosystème numérique local déjà très performant. Les actions de ce genre menées par Le Gaming Campus et la ville de Bordeaux sont importantes car elles contribuent à renforcer notre capacité à former les
talents de demain. »

La dimension professionnalisante de l’événement a aussi été soulignée par les participants.

« En tant qu’étudiant, avoir des projets à présenter lorsqu’on débute est très utile. Ce début de portfolio démontre notre intérêt et les compétences qu’on a développées. C’est un vrai plus pour notre employabilité car cela nous aide à trouver des stages et des alternances », explique Arthur Blanchet, étudiant du Gaming Campus ayant pris part au Game Jam.

Enfin, David Coué rappelle l’ambition portée par Quest Education Group Bordeaux : devenir un pôle d'excellence dans la formation aux métiers du jeu vidéo en Nouvelle-Aquitaine, secteurs actuellement en forte tension.

Au-delà de la performance technique, l’événement met en lumière :

• l’engagement des jeunes talents du jeu vidéo sur les enjeux environnementaux,
• le rôle croissant des collectivités locales dans l’accompagnement des filières numériques,
• l'approche très concrète et professionnalisante de la formation aux métiers du gaming,
• la transversalité des compétences développées par les étudiants du Gaming Campus.