Chaque année, à la même   époque, revient cette complainte à propos du baccalauréat: le niveau baisse, cet examen est donné à tout le monde avec « la complicité des correcteurs et le renoncement des responsables de l’Education nationale. » Alors, ce diplôme est-il vraiment bradé, sacrifié sur l’autel de la massification?

Une année scolaire se termine laissant comme chaque année un sentiment d’inachevé.

Il en est toujours ainsi lorsque les actions ont été nombreuses et il en est toujours ainsi en éducation où l’ouvrage est toujours en cours,  toujours perfectible et où chacun sait que bien des projets ne peuvent être visibles ou évaluables que dans quelques années et que, souvent,  de belles idées vont se heurter ou s’échoir sous les tirs croisés des idéologies,  des conservatismes ou des manques de moyens financiers ou opérationnels.

Le 25 mai 1985, Laurent FABIUS, alors Premier Ministre lance l’idée de créer un baccalauréat professionnel et fixe l’objectif de mener « 80% d’une classe d’âge au niveau du bac à l’horizon 2000 . Douze ans plus tard, il sera atteint sans être jamais  être remis en cause.

Comment améliorer le niveau de la majorité des élèves, tout en prenant en compte la diversité des publics ? Telle est la question cruciale qui secoue le petit monde de l’éducation. La liberté pédagogique est désormais actée, chaque professeur est libre de choisir les méthodes qui lui paraissent le mieux adaptées aux besoins de ses élèves.

Article initialement publié sur Osons Innover.

Le Groupe scolaire Carlepont (académie d'Amiens) pratique le tutorat numérique entre les élèves de primaire et de maternelle de grande section sur des thématiques diverses : les dangers domestiques, la reconnaissance des chiffres et des lettres, la reconnaissance des parties du visage… et ce à l’aide d’outils numériques comme la tablette, le TBI,  les ordinateurs, les livres numériques, etc.

Témoignage de Jean-Marie Lelong, directeur de l’école primaire, sur ce beau cas d’innovation et de solidarité.

Depuis la parution des grandes lignes de la réforme du collège, éditorialistes, polémistes, intellectuels, politiques s’en donnent à cœur joie à coup de contre-vérités, de mensonges, de caricatures, d’approximations. Madame la Ministre a dénoncé ces assauts médiatiques visant à jeter le discrédit sur le  » maillon faible » du système éducatif qui n’en a décidément pas besoin. Ne fallait-il pas en finir aujourd’hui avec un collège qui s’avère inefficace sur le plan de la réussite scolaire, injuste avec les élèves issus de milieux défavorisés, inégalitaire dans son fonctionnement ?

Comment l'institution scolaire évolue-t-elle pour accompagner le renouveau pédagogique que permet le numérique ?

Voyez ce billet comme l’expression de ma conception du champ des possibles en matière de spatialisation pédagogique. Je ne suis ni architecte, ni spécialiste des structures des bâtiments, ni décideur mais …