L'école de la République est au coeur de l'actualité; L'ambition que nous nourrissons pour elle dans un pays vieillissant comme le nôtre donne le ton de l'énergie que nous devons déployer pour notre jeunesse. Or, de réforme en réforme, l'exécutif s'en est toujours tenu jusqu'à présent à la même orientation libérale et autoritaire. Il a poursuivi la casse d'un service public unifié, garant de l'égalité républicaine, pour donner toujours plus de faveurs et d'avantages à l'enseignement privé sans contrôle suffisant mais avec des fonds publics.

Après "Intouchables" ou "La Famille Bélier", voici le film "Un p'tit truc en plus" qui montre encore une fois l'engouement du public et contredit les mises en garde des financiers du cinéma qui estiment qu'il vaut mieux ne pas montrer "ces gens là".. Dans le même sens,notons l'attention croissante portée aux Jeux paralympiques  et à leurs athlètes, dont les médias suivent désormais les prouesses avec un intérêt certain;

La jeunesse en rupture avec une forme de citoyenneté européenne? C'est l'une des leçons de l'étude IFOP  publiée récemment sur l'intérêt des 18-25 ans pour le scrutin communautaire.

L'emballement médiatique sur une jeunesse de plus en plus violente  a repris du service quelques semaines avant les élections européennes. "Processus de décivilisation", "sursaut d'autorité", les mots utilisés au sommet de l'Etat sont forts et marquent les esprits.

Les effarantes agressions dont ont été victimes des élèves de la part d'autres jeunes ces dernières semaines, montrent de manière dramatique l'échec des dispositifs mis en place depuis trente ans dans la lutte contre les violences scolaires.