La publication des résultats du rapport PISA suscitent toujours de vives réactions; nous oublions un peu vite que ces sempiternels débats sur le niveau qui baisse sont ridicules car en réalité ils ne décrivent qu'un "niveau moyen" d'une population donnée. 

Le saviez-vous l'écolier français se repose plus qu'il ne travaille!! Comment voulez-vous enseigner correctement dans ces conditions? Les enseignant(e)s courent après le temps qui leur manque pour terminer les programmes!! Devinez quels sont les gagnants de cette course effrénée contre la montre ? Celles et ceux qui disposent à la maison d'un contexte environnemental favorable, ou pas.

Force est de constater que depuis des années, nos écoles accueillent un public de plus en plus hétéroclite et de moins en moins "éduqué". Face  à ce défi, l'institution scolaire n'a pas eu les moyens de se transformer en profondeur  tant dans la prise en charge des élèves, que dans la pédagogie, la formation de ses enseignants ni même dans une réflexion sur les finalités professionnelles du métier de professeur. 

Il n'est pas du tout certain qu'une revalorisation salariale, même conséquente suffise à endiguer la crise des vocations liée au métier d'enseignant ! En effet ,le spectre du chômage n'effraie plus aujourd'hui  les jeune diplômé(e)s, courtisé(e)s par le privé, quant à la sécurité supposée  de l'emploi offerte par la Fonction publique, elle ne fait plus recette chez nombre d'entre eux !

Ne serions-nous pas devenus des forçats du bonheur obligatoire ? Ne risquons-nous pas l'épuisement à suivre avec sérieux ce régime imposé des petits plaisirs ? Dans cet essai vif, Laurence Devillairs invite à s'affranchir de la fascination pour le moment présent et à oser le bonheur en grand. Car l'horizon est toujours plus vaste que nous l'imaginons.