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Depuis 2017, le coût de la vie étudiante a grimpé de près de 32%. Les dispositifs d'aide, bourses du logement, nourriture sont laissés à l'abandon.Cette jeunesse là est bel et bien sacrifiée. Elle a perdu depuis 1969, une année entière de scolarité rien qu'en primaire, décidée arbitrairement par ceux-là même qui dénoncent "la baisse du niveau". 

De plus, elle a subi, enfermée dans ses "quartiers d'exil," des confinements qui ont fait exploser les inégalités dans une école  réduite à la misère pour le bonheur des promoteurs d'une éducation considérée comme un produit marchand, accessible à qui peut se l'offrir. Elle a dû affronter les réformes Blanquer du baccalauréat, Parcoursup, sources d'angoisse, d'inégalités, d'injustices qui interdisent aux étudiants d'être les acteurs de leur propre avenir.avec, en filigrane, un message  clair: dans cette société néolibérale, seuls les meilleurs gagnent, les autres devront se contenter des miettes, tout en étant considérés comme responsables de leur  malheur. 

Cette jeunesse va mal. Tous les indicateurs de santé mentale sont au rouge.

Des enfants se suicident. Un drame !! Mais comment s'en étonner quand on leur propose l'apprentissage à 14 ans, la militarisation de de Journée de la défense et de la citoyenneté. Et pourtant, ces jeunes innovent, prennent en charge leurs camarades qui n'arrivent plus à se nourrir, montent des projets solidaires et citoyens, s'engagent dans des associations caritatives, mettent en oeuvre sur internet une créativité qui échappe aux adultes. Reste maintenant à leur montrer que nous avons d'autres perspectives à leur proposer.

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Dernière modification le mercredi, 27 août 2025
Figeac Patrick

Proviseur honoraire, bénévole à https://radiobastides.fr/ en Lot-et-Garonne, président d’une association intermédiaire par l’activité économique, auteur. Pour retrouver les chroniques et autres actualités : https://radiobastides.fr/