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Les premières années de vie sont essentielles au développement de l’enfant, comme l’est tout autant la qualité de l’accueil que nous lui réservons. D’où, la nécessité de former des intervenants, véritables « passeurs » pour le bébé entre sa famille et le monde. Espace privilégié à cet âge pour son épanouissement ultérieur.

Cet enjeu de société concerne aujourd’hui 2,4 millions de bébés de moins de 3 ans.

L’effort porté en France sur cet accueil a contribué à dynamiser la démographie. Avec, cependant, un coût humain et social supplémentaire, quand ces jeunes enfants ne peuvent être pris en charge ou le sont mal.

Contrairement aux idées reçues, on ne garde pas des bébés, on s’en occupe, dans le respect de leurs rythmes qui varient d’un “petit” à l’autre, dans des lieux de vie paisibles avec une diversité de professionnels qui permet la mise en place de projets pédagogiques de qualité.

Or, l’objectif du gouvernement est de développer l’offre d’accueil mais en réduisant les coûts. Réforme juteuse puisqu’il s’agit de faire plus avec moins de moyens humains et financiers avec des conséquences délétères sur le bien-être des enfants et de leurs familles.

Au lieu de faire des économies sur le dos des bébés, le gouvernement ferait mieux de répondre au besoin social, de concilier vie professionnelle et vie familiale, de prendre en charge les « petits » dans des conditions favorables, en accordant aux modes d’accueil un financement à la hauteur de ces enjeux.

Le petit enfant recèle en lui un condensé de l’ensemble de l’humanité. Investir dans son éducation, c’est lui permettre de donner le meilleur de lui-même pour participer au monde.

S’occuper des tout-petits, c’est préparer l’avenir !!

Dernière modification le mercredi, 12 février 2020
Figeac Patrick

Proviseur honoraire, bénévole à https://radiobastides.fr/ en Lot-et-Garonne, président d’une association intermédiaire par l’activité économique, auteur. Pour retrouver les chroniques et autres actualités : https://radiobastides.fr/