Le CLEMI, opérateur de la formation des enseignants et des personnels éducatifs du ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, service de Réseau Canopé, est l’acteur-clé et l’intermédiaire entre le monde de l’école, celui des médias et le milieu de la recherche.

Cette publication, intitulée Cahiers du CLEMI Sup, ambitionne de mettre à disposition des formateurs et des praticiens de l’Éducation aux Médias et à l’Information (EMI) des ressources utiles et inspirantes.

Les écrans nous fascinent-ils au point de créer des références incessantes et innapropriées au mot "Ecran"? On constate régulièrement des emballements médiatiques avec les dichotomies liées à la télévision, aux méthodes de lecture, aux jeux vidéo, à l'Intelligence Artificielle et chatGPT, aux réseaux sociaux...Tiktok ...Les contenus inappropriés, les cyber attaques, les cyber harcèlements sont sur le devant de la scène, installant une radicalité qui ne peut résoudre la complexité de notre monde désormais acculturé au numérique...

Par Jean-François Cerisier - Professeur de sciences de l'information et de la communication, Université de Poitiers publié sur Theconversation : Lors de sa conférence de presse du 16 janvier 2024, le président de la République Emmanuel Macron dénonçait les dangers de la surexposition des jeunes enfants aux « écrans qui, trop souvent, enferment là où ils devraient libérer ».

L’heure est grave.« Vous êtes terrifiés par vos propres enfants, parce qu’ils sont natifs dans un monde où vous serez toujours des immigrants ». Ce propos, qui résonne de façon si actuelle, date de 1996. Il est adressé aux parents, par le militant libertarien John Perry Barlow, dans un texte fondateur de l’histoire du web, la Déclaration d’indépendance du cyberespace.

Quel est le rapport de nos concitoyens à la science, aux médias et au débat d’idées ? Gardent-il un bon souvenir des maths à l’école, font-ils plus confiance aux scientifiques ou aux Youtubeurs, pensent-ils que l’homéopathie est une science ? Pour s’informer, préfèrent-ils se fier à la radio ou aux réseaux sociaux ? Sont-ils aptes à changer d’avis en débattant avec des personnes qui ne pensent pas comme eux ?

Ce lundi 18 mars 2024 s’ouvre la 35^e édition de la Semaine de la presse et des médias dans l’école. Chaque année, dans bon nombre d’établissements de la maternelle au lycée, ce rendez-vous permet de « développer le goût pour l’actualité », tout en abordant avec les élèves des notions clés du travail journalistique, du décryptage de l’information, à travers des présentations du paysage médiatique ou des rencontres de rédactions. Par Anne Cordier Professeure des Universités en Sciences de l’Information et de la Communication, Université de Lorraine, publié sur The conversation.com.

Organisée par le CLEMI, la Semaine de la presse et des médias dans l’École est devenue en 35 ans le rendez-vous incontournable de tous les acteurs de l’éducation aux médias et à l’information.En trente-cinq éditions, elle est devenue un rendez-vous incontournable qui mobilise la quasi-totalité des collèges, des lycées et un nombre de plus en plus grand d’écoles en France, mais aussi de plus enplus d’établissements à l’étranger. Elle donne à voir et permet la rencontre entre les élèves, leurs enseignants avec les journalistes et les professionnels des médias et de l’information.

Organisée par le CLEMI, la Semaine de la presse et des médias dans l’Ecole est devenue en 35 ans le rendez-vous incontournable de tous les acteurs de l’éducation aux médias et à l’information. Avec 1 800 partenaires, 280 000 enseignants – professeurs des écoles, professeurs documentalistes et enseignants de toutes les disciplines, – et 4,7 millions d’élèves mobilisés, c’est l’action la plus importante au sein du système éducatif français, dont le rayonnement s’étend désormais au-delà de nos frontières.